BRICS – Ouvert mercredi à Johannesburg (Afrique du Sud) le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a été la tribune pour le président chinois Xi Jingping de mettre en garde Washington contre la guerre commerciale lancée par Trump, et vendre la destination Afrique à laquelle il porte un intérêt économique.
Parmi les cinq grandes puissances émergentes, seuls les présidents sud-africains et chinois étaient présents au premier jour, rapporte RFI, qui souligne que Cyril Ramaphosa et Xi Jinping ont donné le ton de cette dixième rencontre des BRICS, “un sommet avec deux préoccupations majeures : le développement du continent africain et la riposte face aux mesures protectionnistes de Donald Trump”.
RFI de parler d’offensive “frontale”de Xi Jinping qui, à peine le sommet des BRICS ouvert, a accusé le président américain de déstabiliser l’ordre mondial.
“Une guerre commerciale doit être rejetée parce qu’elle n’aurait aucun vainqueur “, a dit le président chinois, avouant être confronté “à un choix entre coopération et confrontation “.
Après s’en être pris à la guerre commerciale menée par Donald Trump, le président chinois a répété l’autre intérêt de ce sommet des BRICS : l’investissement en Afrique. Pour rappel, le président Macky Sall est en Afrique du Sud.
“L’Afrique est le continent où il y a le plus de pays en développement et l’Afrique a un potentiel de développement supérieur à tous les autres continents. Nous devons renforcer nos liens avec l’Afrique et contribuer à son développement. Et nous devons faire des échanges BRICS-Afrique un modèle d’échange entre pays du Sud “.
A Johannesburg, c’est la carte de la coopération qu’il joue, aux côtés du président sud-africain Cyril Ramaphosa. Pour les deux hommes, les opportunités d’investissement ont lieu entre pays des BRICS, mais aussi en Afrique. Le continent a une croissance de 2 ou 3 points au-dessus de la croissance mondiale, a tenu à rappeler le président sud-africain.
“En tant qu’Afrique du Sud, nous sommes déterminés à ce que nos engagements au sein des BRICS et d’autres plateformes multilatérales favorisent l’intégration et le développement du continent africain. Il y a un grand potentiel d’investissement en Afrique “, a-t-il déclaré dans son discours et publié sur son compte Twitter, tout en ajoutant : “Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a connu une croissance de 2 à 3 points de pourcentage plus rapide que le PIB mondial, la croissance régionale devant rester stable au-dessus de 5% en 2018 “.
Avec RFI