Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a répondu aux interrogations sur l’affaire Farba Ngom à l’occasion de la Conférence nationale des chefs de parquet, tenue ce jeudi.
AFFAIRE FARBA NGOM – Le Garde des Sceaux ministre de la justice a rappelé que la procédure découle d’un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), transmis au procureur de la République.
« Nous sommes dans le cadre d’une procédure pénale. La procédure résulte du rapport de la Centif. Et. Les rapports de la Centif sont remis directement au procureur de la République. C’est dire donc que l’autorité politique, que je représente quelque part dans le fonctionnement de la Justice, n’a absolument rien à y voir. L’autorité que je représente n’a rien à voir avec cette procédure », a-t-il affirmé.
Conformément à la loi sur le blanchiment de capitaux, le procureur est tenu de saisir le juge d’instruction. Le ministre a précisé que la suite de cette affaire repose exclusivement sur la décision judiciaire.
« Et aux termex de la loi sur le blanchiment des capitaux, le procureur de la République a l’obligation légale de saisir immédiatement le Juge d’instruction. En l’espèce, c’est la qualité de la personne mise en cause (Ndlr : Farba Ngom), qui, évidemment, entraine ces contraintes procédurales que nous nous efforçons de respecter justement pour respecter cette légalité », a-t-il conclut.
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