Alors que la campagne pour l’élection législative du 17 novembre 2024 démarre dimanche, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), AfrikaJom Center, Article 19/Afrique de l’ouest et Sénégal et Amnesty International Sénégal appellent l’ensemble des acteurs politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat politique apaisé, favorable à la tenue d’une élection libre et paisible, conformément à la longue tradition démocratique du pays.
LEGISLATIVES – La violence physique et verbale doit être bannie. Tous les candidats investis, actuellement en détention pour diverses infractions pénales, notamment Bougane Guéye Dani, président du mouvement Guem Sa Bopp les Jambars et Cheikh Saad Bouh Keita, président du mouvement FORCE, doivent être remis en liberté pour leur permettre de participer à chances égales à la campagne électorale.
L’exercice des libertés publiques, notamment la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique et la liberté de circuler doivent être garanties à tous les acteurs politiques sur toute l’étendue du territoire national.
Nous rappelons que le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis; le droit de voter et d’être élu, au cours d’élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l’expression libre de la volonté des électeurs, sans restrictions déraisonnables, sont garantis par la Constitution du Sénégal, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, deux traités dont l’Etat du Sénégal est partie.
Nous organisations se tiennent prêtes à poursuivre leur collaboration avec l’Etat et les acteurs politiques pour le respect de ces libertés durant l’élection et pour l’apaisement continu de l’espace politique et social.
Maderpost