Le porte-parole de la Police nationale est monté au créneau pour s’exprimer sur le sentiment d’insécurité à Dakar, notamment avec les cas de meurtre. Il a aussi évoqué l’affaire Aziz Dabala, le danseur qui a été tué chez lui.
POLICE NATIONALE – « La peur doit changer de camp et elle changera de camp.» Ce sont là, les mots du porte-parole de la Police nationale. Le Commissaire Mouhamed Gueye, qui s’exprimait sur la récurrence des cas de meurtre, notamment sur l’affaire de l’assassinat du danseur Aziz Dabala, a fait le point sur le plateau de nos confrères de la Rts1.
« Il y a les faits pour lesquels les enquêtes ont été bouclées et des personnes ont fait l’objet de déferrement devant les parquets compétents. Pour les autres affaires elles sont encore pendantes devant les services en charge de l’enquête », a-t-il dit.
Pour ce qui est du meurtre crapuleux de Aziz Dabala, le commissaire Gueye souligne le déploiement de la police et la rapidité de l’enquête : « La police a déployé, à travers ses services, tous les moyens, qui ont permis, dans un temps relativement court, par exemple pour le cas de Pikine, pour mettre la main sur les personnes présumées auteurs ou complices », indique-t-il.
Aujourd’hui, avec les cas de meurtre, une psychose semble s’installer. Mais, le porte-parole de la police déclare que « c’est plus un sentiment d’insécurité que de l’insécurité réelle ». Car, dit-il, que les statistiques en possession de la police « montrent que la sécurité, au niveau de Dakar et sur l’ensemble du territoire national, est maîtrisée ».
Maderpost / Igfm