Au Proche-Orient, la mort d’Ismail Haniyeh, chef du Hamas, intervient à un moment fort des négociations pour un cessez-le-feu dans le territoire assiégé de la Bande Gaza.
HAMAS – Ismail Haniyeh était le chef du bureau politique du groupe militant palestinien auteur de l’attaque du 7 octobre 2023 sur Israël.
Celui qui vivait en exil depuis plusieurs années, entre le Qatar et la Turquie, était la cible numéro 1 des services israéliens, depuis lors.
Né dans une famille de réfugiés d’Ashkelon dans le nord de Gaza, Ismail Haniyeh débute ses activités militantes au sein de la branche étudiante des Frères musulmans à l’Université islamique de Gaza, berceau du Hamas, avant d’intégrer l’union des étudiants de l’Université islamique en 1983 et 1984.
Militant des premières heures du Hamas lors de la première Intifada, cette révolte des Palestiniens contre Israël en territoires occupé, Ismaïl Haniyeh a été emprisonné à plusieurs reprises par Israël et expulsé pour six mois vers le sud du Liban.
En 2006, l’homme alors âgé de 43 ans, devient Premier ministre de l’Autorité palestinienne. Sous sa direction éclate une guerre civile entre le Hamas et cette autorité.
Il avait d’abord été excommunié par la force de la bande de Gaza en 2007, par le Hamas dont il sera 10 ans plus tard nommé chef du bureau politique, pour succéder à Khaled Mechaal, en exil au Qatar.
Les représailles d’Israël, après la mort de 1200 personnes lors de l’attaque du 7 octobre, ont décimé Gaza, mais Ismaïl Haniyeh a insisté à conditionner la libération des otages israéliens à la cessation définitive des combats.
En avril dernier, le conflit a personnellement touché le chef à travers ses plus proches. Une frappe israélienne touchait une voiture dans laquelle se trouvaient trois de ses fils et quatre petits-enfants dans un camp de réfugiés à Gaza.
Maderpost / Africanews