Selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2022 près de 13 millions d’africains de l’ouest vont basculer dans la pauvreté d’ici 20250, du fait tout simplement du changement climatique. C’est là un avertissement de l’institution financière.
CHANGEMENT CLIMATIQUE – Pour qui, il urge dès lors d’agir pour parer à toute éventualité. C’est dans ce cadre que s’est tenu ce matin à Dakar un atelier de validation. L’objectif est de se pencher sur les effets du changement climatique sur le continent qui commencent à faire des dégâts. Et pourtant selon les experts, l’Afrique est le plus faible pollueur avec -4% des émissions loin derrière les Etats unis, la Chine et l’Europe.
Présente à cet atelier de validation, la directrice du changement climatique et de la transition écologique au ministère de l’environnement, Madeleine Diouf, ne s’est pas privée de cette tribune pour souligner ses inquiétudes sur le rapport de la Banque mondiale, “ la Banque mondiale a fait un rapport (et même nous sommes en train de travailler sur le rapport du Sénégal face aux changements climatiques) en 2022 notifiant que 13 millions d’africains de l’ouest sont fortement sensibles aux effets du changements climatiques. Nous le vivons au niveau Sénégal, au niveau de la sous région, dans le Sahel. Les déficits pluviométriques vont créer des problèmes de production de rendements au niveau de l’agriculture et de l’élevage”.
Le changement climatique constitue une problématique par rapport aux pays africains, notamment côtiers. Ainsi, les défis sont énormes partout en Afrique. Ce qui urge en moment d’après madame Diouf c’est de comment faire pour émousser les conséquences. Sur ce, pense madame Diouf, “le volet adaptation est un volet phare. Nous sommes victimes du réchauffement climatique parce que nous sommes les moins émetteurs de gaz à effet de serre. Il faut nous adapter, il faut trouver des mécanismes, de nouvelles formes de développement”.
Maderpost / PressAfrik