Dans une émission spéciale diffusée sur la TFM, Birane Ndour, Directeur général du Groupe Futurs Médias (GFM), a pris la parole pour clarifier la position du groupe sur les questions fiscales. Contrairement aux accusations fréquentes, il a affirmé fermement que GFM s’acquitte de ses impôts. “Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s’acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts”, a-t-il déclaré.
GFM – Cependant, le Directeur General du Groupe Futurs Médias a admis sur le plateau que, comme de nombreuses entreprises, GFM a des dettes fiscales. Il a expliqué : “Le bon discours serait de dire que GFM doit de l’argent au Fisc, comme presque toutes les entreprises, et je pense que c’est normal”. Il a également révélé que les comptes du groupe sont bloqués depuis des semaines. Malgré cela, Birane précise que GFM a maintenu sa dignité, rappelant que la Direction générale du groupe est habituée à gérer des Avis à Tiers Détenteur (ARD).
Par ailleurs, Birane Ndour a expliqué les défis financiers auxquels GFM fait face, notamment avec une masse salariale pour 700 employés et le versement des trois principales taxes : le Versement de la Retenue à la Source (VRS), la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), et le Bordereau de Retenue à la Source (BRS).
L’administrateur de GFM a toutefois, exprimé ses félicitations et son soutien au Gouvernement pour sa gestion fiscale tout en soulignant la nécessité d’éviter une fiscalité punitive. Il a conclu en soulignant l’importance de la presse pour la démocratie : “Quand vous asphyxiez la presse, vous asphyxiez une partie de votre démocratie.”
Ces déclarations, selon Birane Ndour viennent éclairer la situation financière de GFM et démontrent la résilience et l’engagement du groupe à respecter ses obligations fiscales tout en luttant pour sa survie et celle de ses employés dans un contexte économique difficile.
Maderpost / Igfm