Les journaux du week-end consacrent leurs manchettes aux préparatifs de la fête de la Tabaski prévue dans huit jours et à des sujets ayant trait, entre autres, à la politique et à l’économie.
REVUE DE PRESSE – Sud Quotidien s’intéresse aux préparatifs de la fête musulmane de Tabaski prévue dans huit jours en évoquant en Une les difficultés de certains chefs de famille à acheter le mouton.
‘’Malgré un approvisionnement du marché jugé correct par le ministère de l’Agriculture, les moutons restent encore intouchables pour les débrouillards à huit jours de la Tabaski’’, fait savoir le journal.
Il souligne qu’entre espoir et appréhension, ‘’gorgorlu’’, les débrouillards attendent avec fébrilité l’arrivée des troupeaux du Mali et de la Mauritanie pour que les prix, présentement hors de portée, en raison de la présence massive sur le marché des moutons issus de l’élevage domestique, soient cassés.
Un état de fait que semble confirmer le président de l’Union nationale des éleveurs du Sénégal, Harouna Gallo Ba, lequel dans des propos rapportés par L’Observateur déclare : ‘’Les moutons sont là, mais il n’y pas encore d’acheteurs’’.
Tirant un bilan satisfaisant des préparatifs de la Tabaski dans les colonnes du quotidien du Groupe futurs médias, M. Ba fait savoir que le marché est bien approvisionné avec des moutons pour toutes les bourses et conseille en même temps aux clients ayant les moyens d’acheter dès maintenant afin d’échapper aux tensions sur le marché à la veille de la fête.
De son côté, Le journal Bes Bi le jour met en lumière à travers un dossier ‘’la tragédie des enfants’’, issus de familles polygames, ‘’une réalité sociale au Sénégal’’.
Si dans un passé récent, les coépouses vivaient dans un même carré, aujourd’hui on voit de plus en plus des ménages, avec des épouses qui ne sont pas sous le même toit, indique la publication.
Elle relève que cette distance n’est toutefois pas sans conséquences sur leurs progénitures, des frères consanguins qui ne se fréquentent pas. ‘’Pire, ils peuvent même ne pas se connaitre. Un vrai drame social qui est le revers de la médaille de la polygamie transparente ou non assumée’’, explique le journal.
Pendant ce temps, Le Quotidien reprend à sa Une des propos tenus par le député proche du pouvoir, Guy Marius Sagna, dans une interview avec l’hebdomadaire Jeune Afrique : ‘’On a changé de président, de Premier ministre, mais le système est toujours là’’.
Dans ses colonnes, le journal analyse et commente cette sortie publique en expliquant par exemple que le député sous les couleurs du Pastef a dressé un tableau contrasté de la situation politique et judiciaire du Sénégal. ‘’Le parlementaire déplore la persistance d’un système profondément enraciné’’, écrit le journal.
Enquête s’intéresse aux slogans mis en avant par chaque pouvoir à son arrivée au Sénégal et parle ‘’d’arme de séduction massive’’.
‘’Les slogans et les noms de programmes sont des outils stratégiques essentiels dans la propagande politique. Chaque régime, depuis le Parti socialiste, s’est employé à mettre en avant un certain nombre de slogans dans le but d’incarner une vision et une promesse politique’’, mentionne le journal.
Il insiste sur le fait que des années 80-90 avec le ‘’Natangué’’ (prospérité) du PS au récent ‘’Jub, Jubal et Jubanti’’ (intégrité, droiture et redressement) d’Ousmane Sonko, chaque slogan raconte une histoire et projette une image claire du projet et de l’identité des leaders.
L’économie est mise en avant par le quotidien Le Soleil qui propose à ses lecteurs un décryptage des opérations de levée de fonds permettant à l’Etat du Sénégal de mobiliser des ressources.
Après la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Kenya, le Sénégal est le quatrième pays d’Afrique subsaharienne à avoir émis, avec succès, un Eurobonds, cette année, en levant, cette semaine, 750 millions de dollars (451 milliards de francs Cfa), rappelle Le Soleil qui propose d’en apprendre davantage en donnant la parole à des spécialistes pour décrypter les mécanismes du marché international des capitaux.
Maderpost / Aps