La parité absolue entre Homme-Femme applicable au niveau de toutes les institutions totalement ou partiellement électives a été adoptée à l’Assemblée nationale sénégalaise par la loi n° 2010- 11 du 28 mai 2010 instituant, sous la gouvernance de Abdoulaye Wade (2000-2012). Même si les règles sont en principe respectées, il n’en demeure pas moins que les femmes réclament beaucoup plus d’application de la part des autorités.
POLITIQUE – L’ancienne mairesse de Dakar, Soham Wardini, interrogée par Maderpost sur la question : Le Sénégal est-il un bon élève de la parité ? Répond par l’affirmative en principe. Mais, elle invite les femmes sénégalaises à beaucoup plus de solidarité entre elles pour être au summum dans les instances de prise de décisions. (Vidéo ci-dessous)
Le Sénégal est un bon élève de la parité si on regarde le classement sur la parité on est placé « quatrième au niveau africain et 17éme au niveau mondial pour ce que nous avons réussi à faire sur la parité ». En effet, dans les instances de décision, nous constatons que la loi est appliquée, « dans les listes électives et semi-électives, la parité est respectée, sinon elle sera rejetée ».
Mais, il n’en demeure pas moins que des couacs ont été constatés dans l’application le problème que nous avons au Sénégal, c’est que cette parité, assez souvent, elle n’est pas respectée dans les bureaux, a dénoncé Soham Wardini.
« On a eu quelques problèmes lors des dernières élections locales mais, ça se règle un petit peut », dit-elle avant de révéler qu’au niveau de la ville de Dakar par exemple, le bureau a été changé pour faire respecter la loi.
Nonobstant cela, l’ancienne mairesse de Dakar indique : ce qui reste à faire et qui est important, c’est l’exécution de la décision au niveau des commissions. Pour Mdm Wardini, c’est là où on constate que la parité n’est pas absolue.
Maderpost