L’honorable haut conseiller des collectivités territoriales, Moustapha Mbengue, membre de l’Alliance pour la République (APR) appelle le Président Bassirou Diomaye Faye et son régime à édifier les sénégalais sur les présumés détournements qu’ils imputaient à des ministres ou hauts responsables du précédent régime.
POLITIQUE– Invité de Sans Mesure sur Mader TV, l’ancien maire de Keur Massar s’est de prime abord félicité de la visite du président auprès des foyers religieux. Ce qui, selon lui, n’est que le prolongement de ce que ses prédécesseurs avaient perpétué. « Le Sénégal a ses réalités sociales, culturelles, politiques que le régime en place ne saurait dévier », a-t-il soutenu.
Revenant sur les premières mesures prises par le Président Diomaye notamment l’abrogation des décrets prises par son prédécesseur à quelques jours de la fin de son mandat, Moustapha Mbengue prend la défense de son mentor. « Jusqu’au 2 avril, le Président Macky Sall était le Président de la République. De ce fait il avait le droit de prendre des décisions et signer des décrets ».
A son avis, Diomaye ferait mieux de s’atteler sur ses promesses électorales. Pour ce qui est de la loi pour protéger les lanceurs d’alerte, le plénipotentiaire de la coalition BBY à Keur Massar lors de la dernière présidentielle parle d’un faux débat ou du moins d’un aveu d’impuissance. « Quand ils (NDLR : Diomaye et Sonko) étaient dans l’opposition, ils ont dit qu’ils avaient les preuves sur les différentes accusations de détournements et de scandales qu’ils imputaient à des responsables du régime. Maintenant qu’ils sont au pouvoir, tous les moyens sont à leur disposition, ils font appel à des manipulateurs comme eux qu’ils appellent lanceurs d’alerte. C’est vraiment l’avanie », rigole-t-il.
Concernant la volonté du chef de l’Etat de supprimer le HCCT, le CESE pour rationaliser les dépenses de l’Etat, Moustapha Mbengue soutient qu’il vaut mieux pour Diomaye et Sonko de commencer par supprimer les privilèges que leur offre l’Etat. « Qu’ils suppriment d’abord les fonds communs, la caisse noire et tous les autres privilèges que leur offre leur statut. Ils en gagneraient plus auprès de l’opinion », a-t-il martelé.
Pour couronner sa diatribe sur le nouveau régime, M. Mbengue soutient qu’il n’y a, pour le moment, aucune rupture opérée par Diomaye et son régime. Il voit plutôt une continuité.
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Maderpost / Mamadou Ba