Il est temps de mettre les choses au clair concernant la situation des entreprises de presse au Sénégal, en particulier celle du Groupe GFM dirigé par Birane Ndour. Les récents événements liés aux retards de paiement des salaires à la Tfm ont suscité des critiques et des interrogations légitimes, mais il est crucial de comprendre la réalité complexe de l’industrie des médias.
MEDIAS – Tout d’abord, il est important de souligner que la presse traverse une période difficile sur le plan financier. De nombreuses entreprises de presse fonctionnent actuellement à perte, et ce sont souvent des entrepreneurs passionnés qui investissent leur propre argent pour maintenir ces entreprises à flot. Le Groupe GFM ne fait pas exception à cette réalité. Il est essentiel de reconnaître le dévouement et les efforts des entrepreneurs qui travaillent sans relâche pour fournir du travail à des milliers de personnes et pour maintenir vivant le paysage médiatique sénégalais.
En ce qui concerne les retards de paiement des salaires à la Tfm, il est regrettable que certains employés aient dû passer les fêtes de Korité sans percevoir leur salaire. Cependant, il est important de comprendre que ces retards de paiement ne sont pas intentionnels. Ils sont souvent le résultat de difficultés financières temporaires auxquelles l’entreprise est confrontée. Les entrepreneurs font de leur mieux pour résoudre ces problèmes et garantir que les employés reçoivent leur salaire dès que possible.
Quant aux préoccupations concernant la gestion du Groupe GFM, il est essentiel de prendre en compte les défis auxquels l’entreprise est confrontée. Les contentieux au bureau du travail sont malheureusement courants dans le secteur, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il y ait une mauvaise gestion. Birane Ndour et son équipe travaillent sans relâche pour résoudre ces problèmes et assurer le bien-être de tous les employés.
Enfin, en ce qui concerne l’aide à la presse et l’effacement de l’impôt des entreprises de presse, il est vrai que ces mesures visent principalement à soutenir financièrement les entreprises de presse elles-mêmes. Cependant, il est important de reconnaître que cela a également un impact positif sur les employés en garantissant la pérennité de leur emploi.
En conclusion, il est temps de mettre fin aux critiques injustifiées et de reconnaître les efforts louables des entrepreneurs de presse, y compris ceux du Groupe GFM, pour maintenir vivant le secteur des médias au Sénégal. Les retards de paiement des salaires sont regrettables, mais ils ne reflètent pas l’engagement et la détermination de ces entrepreneurs à fournir du travail et à contribuer au développement de leur pays.
Maderpost / Leral