Un hôpital public de Nairobi au Kenya, a licencié 100 médecins participant à une grève nationale qui dure depuis près d’un mois, a annoncé sa direction mardi.
NAIROBI – Depuis le mois de Mars, des médecins kenyans ont entamé une grève nationale pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail mais ces derniers se sont vus être licenciés par leur employeur.
L’hôpital de la capitale a déclaré que de nouveaux médecins ont été embauchés pour remplacer les grévistes et pour couronner le tout, dimanche, le président William Ruto a déclaré qu’il n’y avait pas d’argent pour payer les médecins grévistes.
Malgré cette annonce, le syndicat des médecins campe sur ses positions. Ce mardi 9 avril, des centaines de médecins ont participé à des manifestations et ont présenté une pétition au Parlement, demandant aux législateurs d’intervenir dans leur conflit de travail.
Protester pour des revalorisations salariales et de meilleures conditions de travail, n’est pas une première pour les médecins kenyans.
En 2017, une grève de 100 jours avait abouti à la signature d’un accord entre le syndicat et le gouvernement des médecins pour une augmentation des salaires. Cependant, aujourd’hui, les professionnels de santé constatent qu’une partie du contrat n’a pas été mise en œuvre.
Maderpost / Africanews