Le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH) a abrité, jeudi, la cérémonie officielle d’installation de sa toute première mission d’observation électorale et des droits de l’Homme. La mission annonce que 50 observateurs seront déployés sur toute l’étendue du territoire national le dimanche 24 mars, jour du scrutin. La cérémonie s’est tenue en présence du Représentant régional du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme en Afrique de l’Ouest (HCDH-BRAO), M. Robert Kotchani et de Me Pape Sene Président du CSDH.
ELECTION PRESIDENTIELLE : « La mission d’observation compte 50 observateurs qui vont se déployer durant toute la journée du 24 mars à travers toute l’étendue du territoire national. Une salle de veille média a été également mise en place pour aider à la prévention de la désinformation et des discours de haine et à la collecte d’informations sur de possibles atteintes aux droits de l’homme pendant le processus, en vue d’alerter les autorités compétentes pour leur action », lit-on dans un communiqué parvenu à PressAfrik.
D’après le document, la cérémonie d’installation des observateurs fait suite à un renforcement des compétences et des capacités des observateurs sur la veille et le suivi électoral. « Une première formation des membres et partenaires du CSDH s’était tenue les 23 et 24 janvier 2024 dans les locaux du HCDH/BRAO avec à la clé, des sessions sur les techniques monitorage et de rapportage des droits de l’homme dans le cadre des processus électoraux », poursuit le communiqué.
Dans ses propos, le M. Kotchani a recommandé « la rigueur, l’objectivité et la neutralité dans la mission des observateurs, dont les rapports permettront l’amélioration de la prise en compte des droits de l’homme lors des futures joutes électorales. »
Selon Me Pape Sene, les « observateurs sont tenus par la loi de produire un rapport adressé au ministère en charge des élections et à la CENA sur la base des informations consignées. Ainsi il invite les observateurs à faire preuve « d’impartialité et de neutralité sans manifester ou extérioriser une quelconque appartenance ou préférence afin de garantir la sincérité du scrutin ».
« L’installation des membres du CSDH, qui a été financée grâce au fonds de cohésion sociale mis en œuvre par le Système de Nations Unies au Sénégal, a été suivie par la remise des gilets d’identification et des tablettes de prélèvement des données collectées ainsi que des badges remis par le ministère de l’intérieur », précise-t-on dans le communiqué.
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