Un avion transportant le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a été contraint d’interrompre son atterrissage et de retourner à Harare à la suite d’une alerte à la bombe à l’aéroport international de Victoria Falls, vendredi.
ALERTE – Le porte-parole de la présidence, George Charamba, a confirmé l’alerte à la bombe et a déclaré que l’incident avait placé les services de sécurité du Zimbabwe en état d’alerte maximale.
Ce matin, les autorités aéroportuaires du Zimbabwe ont été informées d’un courriel envoyé par FastJet Airline par un certain John Doe, faisant état d’une « menace crédible de bombe ou d’arme à feu visant les aéroports zimbabwéens », a déclaré M. Charamba dans un communiqué.
Il a ajouté que « par mesure de précaution, les systèmes de sécurité du pays sont désormais en alerte renforcée à la suite de ce message dont la source et la crédibilité font également l’objet d’une enquête ».
M. Charamba a souligné que, bien que le Zimbabwe soit généralement paisible et que ses points d’entrée soient bien sécurisés, toute alerte relative à d’éventuelles attaques terroristes est traitée avec le plus grand sérieux.
M. Mnangagwa, qui devait s’adresser à une réunion dans la station balnéaire de Victoria Falls, a dû suspendre son voyage en raison de l’évolution de la situation.
« La nation est invitée à rester calme pendant les enquêtes en cours, dont les résultats seront rendus publics par les organes compétents du gouvernement une fois qu’elles seront terminées », a ajouté M.Charamba.
Outre l’avion du président Mnangagwa, un vol de Kenyan Airways en provenance de Nairobi a connu des perturbations.
Le vol kenyan est resté en attente pendant plusieurs minutes avant de se diriger vers Livingstone, en Zambie, par mesure de précaution.
Maderpost / Apa