Les quotidiens de ce mercredi 28 février parvenus à la rédaction de Maderpost, s’interrogent largement sur les conclusions du dialogue national de 48 heures proposant le 2 juin 2024, date de l’élection présidentielle.
REVUE DE PRESSE – « Le dialogue national propose le 2 juin prochain », écrit à sa Une Le Soleil soulignant que « le maintien de la liste des 19 candidats retenus par le conseil constitutionnel et l’ouverture partielle du processus électoral pour examiner les dossiers des candidats se considérant « spoliés et celui de Karim Wade recommandés ». De plus, la publication renseigne que l’autre point du dialogue, la gestion du pouvoir après le 2 avril : « plusieurs membres de la commission en charge de la question sont pour l’application de l’article 36 alinéa 2 qui permet au président de la République de poursuivre son mandat jusqu’à l’installation de son successeur ». En outre, s’agissant du projet de loi d’amnistie générale annoncé par Macky Sall, le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, Ismaila Madior Fall, précise que ce projet de loi « vise les faits liés aux manifestations (2021-2024) ». En ce sens, les dossiers Adji Sarr- Ousmane Sonko et ce dernier avec Mame Mbaye Niang, ne sont pas concernés « si l’on ne met pas expressément ces faits dans le périmètre de l’amnistie ».
En revanche, « le Forum Civil déchire le projet de loi d’amnistie générale et réclame des enquêtes transparentes et indépendantes », écrit l’AS qui indique en vedette « le dialogue propose le 02 juin », la date de la présidentielle.
Le Témoin poursuit sur les principales conclusions du dialogue national de ce lundi 26 et mardi 27 février 2024, « l’élection présidentielle fixée au 2 juin…, le président Macky Sall restera en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, les 19 candidats validés par le conseil constitutionnels maintenus, Karim Wade réintégré ».
La même information est à lire dans VoxPopuli, « présidentielle le 2 juin, Macky assure la transition ». En outre, sur les propositions issues du dialogue, le président d’Africajom Center, Alioune Tine alerte sur une éventuelle « grave crise entre le conseil constitutionnel et la présidence de la République ».
Libération renchérit « la date du 2 juin proposée », la commission suggère de « maintenir les 19 candidats déjà retenus par le conseil constitutionnel » et de « réévaluer » les dossiers des candidats recalés. En plus, que Macky Sall « gère » la transition jusqu’à l’installation de son successeur. Par contre, Thierno Alassane Sal, membre du FC25 estime : « sauf à se renier, le conseil ne peut que persister et signer que fixer l’élection après le 2 avril est anticonstitutionnel… », argue-t-il.
SudQuotidien souligne « la présidentielle « fixée » au 2 juin », en attendant l’arbitrage du Conseil constitutionnel.
Sur cette lancée, Bés Bi (le jour) édite « 2 juin, overdose ! », la commission veut la « participation de Karim, Sonko et des recalés ».
« Le Dialogue tire son juin » nous dit-l’Observateur qui requiert l’avis de Pr Amath Ndiaye, Maitre de conférences, titulaire en droit public à l’UCAD : « si on touche à la liste du conseil constitutionnel, on touche à son pouvoir régalien et remet en cause par la même occasion son autorité », dit-il.
WalfQuotidien fait une autre lecture du sujet, « Macky fait réintégrer Karim » dans le processus électoral. « En plus des 19 candidats déjà validés, les dossiers des candidats recalés (Karim Wade) seront réévalués pour une possibilité de réintégration », rapporte le document.
Amnistie, révision du procès de Karim Wade, « Macky soumet un nouveau K », publie Le Quotidien qui informe que le projet sera présenté en conseil des ministres aujourd’hui.
En Sport avec Stades qui place le curseur aux meilleurs butteurs sénégalais à l’étranger, « Abdallah Sima au sommet », affiche-t-il. Le quotidien du sport révèle que Meissa Ba et Soumano, « terreurs des défenses de Ligue 2 », Mame Baba Thiam, « le Lion de la Super Lig », Mbaye Diagne et Mbengue en « D2 saoudien ». Par ailleurs, Yannick Gomis, « une nouvelle jeunesse à Chypre », alors que, Sadio Mané « tient le rythme en Arabie Saoudite », tandis que, Mbaye Niang, « la renaissance du globe-trotteur ».
Maderpost