Les quotidiens de ce vendredi 23 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost s’intéressent en grande partie sur la sortie médiatique du président de la République, Macky Sall, hier jeudi, face à des journalistes de la Rts, Le Soleil, Emedia et Seneweb.
REVUE DE PRESSE – Face à la presse, hier, jeudi 22 février 2024, au palais de la République, « le président rassure le pays », écrit en vedette Le Soleil. Selon la publication, le chef de l’Etat déclare qu’à partir de lundi prochain, il « entamera un dialogue national porteur de larges concertations pour trouver une date consensuelle de tenue de la présidentielle ». « Ma mission se termine le 02 avril 2024 », assure Macky Sall qui annonce l’imminence d’« une loi d’amnistie pour réconcilier les sénégalais ». Une sortie saluée par Alioune Tine, directeur d’Afrikajom center, « chapeau au chef de l’Etat, Macky Sall », dit-il.
« Macky s’en lave », remarque l’AS qui informe que le dialogue démarre lundi pour déterminer la date du scrutin, « l’heure est très grave », déclare Macky.
« Macky maintient le brouillard », sur le processus électoral et remet l’amnistie sur la table, publie Le Quotidien.
Sur cette lancée, Bés Bi (le jour) souligne de son côté : « Macky entretien le flou » sur la date de l’élection présidentielle qui dit-il dépend du dialogue qui s’ouvre lundi prochain. Ainsi, « s’il n’y a pas de consensus, je m’en remettrai au conseil constitutionnel », argue le locataire du Palais.
« Vers un dialogue de sourds », indique WalfQuotidien qui remarque : « Macky toujours dans le dilatoire ». En revanche, l’opposition prépare une « journée ville morte mardi », renseigne-t-il.
Enquête relate pour sa part « les vérités de Macky ». « Si nous devons passer par une loi d’amnistie, on prendra nos responsabilités », assure Macky qui enchaine que les prises de contact avec Sonko : « elles ne peuvent qu’indirectes… ». En dénonçant le « lynchage » médiatique, « Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde pour créer la tension », fulmine-t-il.
Fin de mandat, « Macky tranche la question de son départ le 2 avril et… », révèle VoxPopuli. Concernant la libération de Sonko et Bassirou Diomaye Faye en vue, « je suis prêt à aller aussi loin pour que tous bénéficient de ce pardon et que le Sénégal aille vers ces élections de manière apaisée », rassure le président de la République.
L’Observateur note une sortie médiatique « en rattrapage ». La publication recueillit l’avis des spécialistes en communication sous l’angle de la prise de parole du chef de l’Etat. Selon Jean Sibadioumeg Diatta, Docteur en science du langage, « la sortie du président laisse toujours planer le doute ». Pour sa part, Mamadou Diallo, Dr en communication à l’UGB, « la promesse du président de se décharger du mandat le 2 avril est une très bonne nouvelle, mais les scénarii qu’il pose sur la table ne sont guère rassurant », soutient-il.
« Saut vers l’inconnu ! », d’une nouvelle date de la présidentielle, fin de mandat, dialogue national de deux jours, vide institutionnel entre autres, affiche à sa Une SudQuotidien. Dans les colonnes du journal, le Professeur à l’UGB de Saint Louis, Maurice Soudieck Dione estime : « Macky Sall ne tire pas toutes les conséquences de la décision du conseil constitutionnel ».
Libération fait focus sur Me Ngagne Demba Touré inculpé puis placé sous mandat de dépôt hier, jeudi après « un face à face électrique » avec le juge du deuxième cabinet. Cependant, le président de l’amicale des greffiers du Sénégal, Me Ibrahima Sall lance un appel à ses collègues « à poser tous les actes nécessaires pour la paralysie totale de la justice ».
En sport, match amical démarché pour la fenêtre de mars, Stades Quotidien pose la question à savoir « Pourquoi le Sénégal veut affronter le Gabon ?» En effet, la parution soupire en ce sens que chacune des deux sélections y « trouve son intérêt » par rapport à ses prochains adversaires sur la route du Mondial 2026.
Maderpost