Le Président de la République, Macky Sall a levé le voile sur les contours du dialogue. Au-delà des candidats retenus pour la présidentielle, tous les autres candidats en lice depuis le début du processus sont concernés y compris les partis politiques et l’ensemble des forces vives de la nation, dixit Macky Sall
PRESIDENTIELLE – Le Chef de l’Etat Macky Sall a fait l’annonce ce jeudi 22 février 2024 à l’occasion d’un entretien avec des journalistes locaux.
“Le pays a besoin de dialogue, de pardon, de poursuivre sa trajectoire d’émergence. Il faut que nous créions les dispositions pour arriver à cette fin. C’est pourquoi nous avons invité à pacifier l’espace public”, a-t-il répondu sur les motivations du dialogue.
Concernant la date du dialogue, le locataire du palais soutient qu’il ne doit pas dépasser deux jours et qu’il est prévu lundi prochain.
Sonko, Diomaye, amnistie
Pour le cas Sonko, le chef de l’Etat soutient qu’il ne regarde pas les personnes mais plutôt le pays. Quant à l’obtention d’une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, le président soutient que ce sont des procédures judiciaires et qu’il n’interfère pas sur elles.
Sur la question d’amnistie ou grâce, Macky a parlé d’effacement de faits sans préciser lequel il compte utiliser pour la pacification de l’espace public.
Bashing médiatique international
“J’ai accueilli les critiques de la communauté internationale avec beaucoup de peine”, a déclaré le Président. Macky Sall dénonce ces critiques qu’il qualifie d’infondées puisque “aucune loi n’a été violée”; se justifie-t-il.
Double nationalité de candidats ?
Sur la question de double nationalité, le chef de l’Etat soutient qu’il serait catastrophique pour le Sénégal d’avoir un président avec une double nationalité. Il estime que tout cela doit être revu pour éviter une violation de l’article 28 de la Constitution.
Maderpost