Le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim 2024 ne démordent pas, ils veulent Karim Wade à la présidentielle et l’ont redit ce lundi à Dakar, invitant le président de la République, Macky Sall, à prendre des mesures allant dans le sens de l’intérêt supérieur du peuple sénégalais afin de lui garantir un avenir démocratique et prospère.
PRESIDENTIELLE – Invitant l’ensemble des partis alliés à se « tenir prêts » pour réserver « accueil populaire » à Karim Wade avant d’assurer une « brillante victoire à l’élection présidentielle » dont la nouvelle date sera fixée par le président de la République à l’issue de la concertation nationale, le PDS montre sa détermination à voir le Conseil constitutionnel faire reprendre le processus électoral.
« Nous appelons le président de la République à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais en prenant les mesures nécessaires pour garantir un avenir démocratique paisible et prospère pour notre cher Sénégal », a déclaré Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire liberté-démocratie et changement lors d’un point de presse tenu au siège de la formation politique de l’ancien président Abdoulaye Wade.
M. Thiam a indiqué que le PDS et ses alliés prendront part aux consultations annoncées par le chef de l’Etat en vue « de garantir une élection présidentielle apaisée, inclusive, transparente et non contestable ».
La lecture de la coalition Karim 2024 sur la décision jeudi dernier du Conseil constitution est ledit conseil confirme la position du parti démocratique sénégalais sur l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle le 25 février.
« Cette décision du Conseil Constitutionnel enjoint aux autorités compétentes de fixer dans les meilleurs délais une nouvelle date pour la tenue du scrutin présidentiel », a relevé M. Thiam, évoquant de plus les « défaillances » du processus électoral qui sont selon le PDS à l’origine de l’exclusion de la candidature de Karim Meïssa Wade de la liste finale des candidats à la présidentielle du 25 février.
Par ailleurs, la coalition a renouvelé sa demande de création d’une Cour constitutionnelle dont les décisions pourraient faire l’objet d’un recours. Reste à voir comment s’y prendra le Conseil constitutionnel, l‘article 34 de la Constitution étant assez clair sur le retrait d’un candidat avant le scrutin.
Maderpost