L’avocat et conseiller politique Robert Bourgi refait surface dans l’espace politique sénégalais en pleine tempête pré-électorale. Il use de sa “liberté de parole et l’exerce” pour s’adresser à ses “frères civiles et citoyens qu’à ceux qui dirigent le pays” concernant Karim Wade.
PRESIDENTIELLE 2024 – Dans un audio circulant sur la toile qui lui est prêté, le spécialiste des questions africaines crie haut et fort à qui veut l’entendre que le passé c’est le passé. “Karim Wade que j’appelle mon neveu que j’ai affectionné, que j’ai aimé, j’aimé sa pauvre épouse, ses enfants.
J’ai le plus grand respect pour le président Wade, une profonde estime, un immense respect. Mais il n’oubliera pas de sitôt son emprisonnement de 3ans, son exil de 8 ans. Il sera Impitoyable avec ceux qui l’ont envoyé à la prison de Rebeuss”, détonne, tel un coup de tonnerre, le natif de Dakar considéré comme un représentant de la Françafrique.
Selon lui, Karim fera payer très lourd tous ceux qui sont impliqués à son emprisonnement et son exil au Qatar.
Mieux, Robert Bourgi soutient qu’“on oublie bien vite que Karim Wade n’est pas Mandala. Mandela est sorti après 25 ans de bagne, en sortant a tendu la main ceux qui l’avaient enfermé dans ce cachot sur cette île.
Il a serré la main au président Leclerc. J’appelle ça un Saint-homme, un Gandhi sud-africain”.
Ainsi, Robert Bourgi invite les sénégalais à ne pas se leurrer. “Circule actuellement des tweets de Karim : Attention, attention, attention ! Ne vous laissez pas leurrer”.
Karim Wade et le PDS sont partisans et grands artisans du report de la présidentielle jusqu’au 15 décembre 2024 avec leur proposition de loi constitutionnelle pour dérogation des dispositions de l’article 31 de la constitution.
Maderpost