La Coordination des Associations de Presse (CAP) et le patronat de la presse observent un boycott systématique de toutes les activités gouvernementales ainsi que leurs communiqués et déclarations du lundi 12 au samedi 17 février 2024.
PRESSE – Dans un communiqué rendu public ce 11 février 2024, la CAP explique qu’“à la place d’une journée sans presse, il a été convenu d’observer, du lundi 12 au samedi 17 février, un boycott systématique de toutes les activités gouvernementales ainsi que leurs communiqués et déclarations. Une autre date sera retenue pour la journée sans presse lorsque la CAP et le CDEPS auront bouclé les concertations et négociations avec tous les membres du patronat afin de bien préparer et mieux réussir cette action particulière de journée sans médias”.
La Coordination des Associations de Presse rappelle, par ailleurs, la veillée nocturne prévue au siège du groupe Walfadjiri, ce lundi 12 à partir de 22h.
Elle invite tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias de tout bord à se mobiliser pour que cette forfaiture liée au retrait définitif du signal de WaltTV soit définitivement levée.
Elle estime, en outre, que cette mobilisation est une exigence pour le monde de la presse et les citoyens, compte tenu des violences inouïes et gratuites exercées contre des journalistes et des techniciens des médias, le vendredi 11 février 2024.
La presse a assez subi d’exactions et ce n’est que par la mobilisation et l’unité que ces dérives pourront être contenues et définitivement freinées.
Toujours dans le cadre du plan d’action, la CAP compte aussi rencontrer les responsables des représentations diplomatiques établies au Sénégal pour les sensibiliser sur ces dérives liberticides pour la démocratie et l’état de droit.
Elle envisage aussi de rencontrer les syndicats des autres secteurs pour une plus grande synergie dans les prochaines actions à entreprendre.
La CAP prévoit également une marche dont la date sera communiquée, ajoute le communiqué
Mercredi 07 février, la CAP et le patronat de la presse s’étaient réunis pour définir la stratégie à adopter face à la décision inique du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, qui a retiré de manière définitive la licence de WalfTV, sans aucun respect des procédures règlementaires.
Maderpost