Le front de la Coordination des associations de presse contre le retrait de la licence de WalfTV, le combat contre le report de la présidentielle et les éclairages de la majorité à l’Assemblée nationale à Savoir Benno Bokk Yakaar et Wallu, ont été largement mis en exergue par les quotidiens de ce mercredi 7 février 2024, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – « La presse en ordre de bataille », écrit sa Une Sudquotidien. Suite à une rencontre tenue, hier, mardi 6 février à la maison de la presse, la coordination des associations de presse (CAP) dénonce avec véhémence, « le retrait de la licence de Walfadjiri » mais aussi, contre la coupure de l’internet mobile qui « entrave sérieusement l’économie des médias et le droit du public à l’information garanti par la Constitution ». A cet égard, les professionnels des médias étalent un plan d’actions pour faire reculer l’Etat dans sa décision, «des journées sans presse, éditorial commun, rencontre avec les organisations de la société civile, saisine du président de la République, veillée nocturne devant les locaux de Walfadjiri ».
WalfQuotidien fait savoir que face à la mobilisation de la profession contre le retrait de la licence de WalfTV, « le monstre cerné ». Pour demander le retour de WalfTV, la CAP a exposé : un «éditorial commun ce jeudi », «veillée nocturne devant le siège de Walf lundi », une « journée sans presse mardi ».
En revanche, un autre combat contre le report de la présidentielle jusqu’au 15 décembre 2024 se lance, « la société civile monte au front », et prévoit d’organiser des rassemblements pacifiques pour dénoncer cette décision, signale Enquête. Les acteurs mènent des consultations auprès des syndicats et des associations pour « créer des synergies de lutte », de plus, ils prévoient « une campagne digitale, le port de brassards rouges, une grève générale, entre autres ».
Pendant ce temps, « la communauté internationale s’inquiète et alerte », rapporte le Témoin. La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) demande le « rétablissement du calendrier électoral », de plus, le département des Etats Unis reste « préoccupé » par la situation actuelle du Sénégal. Sur ce, le sénateur Américain, Ben Cardin parle d’« une voie dangereuse vers la dictature ».
Ce qui fait dire les Echos « le front « anti-report » s’élargit et se densifie ». D’après la publication, le forum civil dénonce une « agression contre la constitution et un mépris du peuple souverain ». Du côté du gouvernement, le ministre d’Etat, Eva Marie Coll Sek démissionne, Madiop Bitéye exprime son désaccord. Outre, « un sénateur américain et un député français condamnent », « de grands éditorialistes étrangers fustigent, en sus, « la CEDEAO fait volte-face », relate la parution qui souffle en même temps que le Camp présidentiel s’explique. Accompagné de tout son groupe parlementaire, « Abdou monte au front et défend le bien-fondé de la loi ». Selon le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, « Il ne s’agit pas de prolonger le mandat,… nous sommes toujours dans l’année électorale », dit-il. S’agissant de la proposition d’amendement fixant la présidentielle au 15 décembre 2024, Demba Diop Sy, l’initiateur, justifie qu’en raison du « Magal fixé au 24 aout et le Gamou fixé au 15 décembre ».
Dans les colonnes de VoxPopuli, Abdou Mbow avance : « toutes les conditions n’étaient pas réunies, c’est pourquoi nous avons soutenus le PDS », dit-il avant de poursuivre, « notre constitution n’a été ni modifié ni changée, mais c’est juste une neutralisation temporelle de l’article 31 ».
Le Soleil renchérit avec « les éclairages de la majorité ». Le journal l’AS revient sur les tensions à l’Assemblée nationale lors du vote de la proposition de loi, lundi 5 février dernier, « les députés de Benno se dédouanent et accusent Yewwi et Taxawu… ».
L’Observateur fait une autre lecture du sujet, « les autres dégâts du report » de la présidentielle 2024, « graves menaces sur l’économie nationale et les investissements directs étrangers », publie t-il. L’économiste international et ancien cadre de la Boad et du Fagace, alerte « un coup fatal pour l’économie ». En outre, la parution révèle : « Karim risque gros », pour « fausse déclaration sur l’honneur ». Selon l’avis des avocats recueillis par l’Obs, « les menaces de poursuites qui pourraient (encore) hypothéquer son éligibilité ».
Libération renseigne que la police a stoppé la caravane de « Diomaye président », hier, aux Parcelles Assainies, « 3 députés de Pastef interpellés ». « Transférés à la Sureté urbaine pendant plusieurs heures, Guy Marius Sagna et Abass Fall ont été libérés après minuit », tans dis que, Aliou Biteye et Seydina Oumar Touré étaient « toujours au commissariat de Guédiawaye à la même heure ». La parution informe que des « échauffourées ont été enregistrées aux Parcelles, à Pikine, Keur Mbaye Fall… », hier mardi. Au niveau du tribunal, la candidate à la présidentielle libre, en effet, Rose Wardini a été inculpée et placée sous contrôle judiciaire, informe-t-il.
En sport, Stades place le curseur à la gestion des joueurs et remplaçants de l’équipe nationale du Sénégal lors de la CAN 2023 en côte d’Ivoire, « et si les sénégalais avaient raison sur Aliou Cissé ? », se demande-t-il. Le quotidien du sport signale que le sélectionneur des « Lions », « Cissé n’a pas suffisamment fait reposer ses joueurs », en plus, « les équipes ayant effectué le plus de remplaçants sont allées en quarts de finale », nous dit-il.
Maderpost

