Le président de la République, Macky Sall a abrogé le décret convoquant le collège électoral, le 25 février 2024. Une décision a annoncé samedi dernier, lors de son discours à la Nation, conséquence, le report de l’élection présidentielle. Mais, cet acte a déclenché des tensions largement mis en exergue par les quotidiens de ce lundi 5 février 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – « La présidentielle ne se tiendra pas à la date », écrit à sa Une Le Soleil soulignant que le président Macky Sall a abrogé le décret convoquant le collège électoral, le 25 février 2024. La décision divise la classe politique, jusque dans les rangs de l’opposition, renseigne la publication. En revanche, Abdou Latif Coulibaly démissionne du gouvernement, en effet, son frère Cheikh Tidiane Coulibaly, membre du conseil constitutionnel, « mis à l’index ». Cependant, l’Assemblée nationale en plénière, aujourd’hui, nous dit-il.
Après le discours de Macky, tout se joue aujourd’hui à l’hémicycle avec la modification de l’article 31 de la constitution, renchérit VoxPopuli. Le président évoque une « situation suffisamment grave et confuse », dit-il.
« Le Sénégal dans tous ses états », édite à sa Une Libération. Dans les colonnes du journal, le Chef de l’Etat se justifie : « notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise ». « C’est de la haute trahison », fulminent Thierno Alassane Sall et Mary Teuw Niane. Sur cette lancée, l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye demande « le respect des institutions et de la démocratie ». De plus, le parlementaire Guy Marius Sagna dénonce : « le peuple ne négocie pas 6 mois ou 12 mois de report ». A cet égard, les députés convoqués en plénière ce lundi à 11 heures, les parlementaires de Yewwi Askan Wi appellent à un rassemblement devant l’Assemblée nationale.
Election présidentielle du 25 février 2024, « Macky annule tout ». Pendant ce temps, le rassemblement de l’opposition dispersé à coups de lacrymogènes, des candidats arrêtés, retrait de la licence et coupure du signal de Walf, révèle Sud.
Sous ce rapport, WalfQuotidien note « Ci-git la démocratie », en vedette. « Violents affrontements à Dakar », Mimi Touré et Anta Babacar Ngom arrêtées, alors que, le candidat Idrissa Seck, « incroyablement silencieux !». Tout ça, Amadou Ba, « l’agneau du sacrifice ». Outre, la pression internationale sur Macky Sall, souffle-t-il.
« Sall image », signale en exergue l’Observateur qui revient sur l’éclairage sur la légalité et les conséquences du décret qui annule de fait l’élection présidentielle. Ce lundi, l’Assemblée nationale, en « examen d’une proposition de mauvais aloi », en plus, le « projet de la présidentielle au mois d’août et l’amendement pour une rallonge d’un an », relate-t-il.
La même information fait souligner Bés Bi (le jour), « Coup de taille », indiquant « Benno et Wallu partagés entre 6 mois et 2 ans ». Sur ce, « qu’il nous dise qui sera le président après le 2 avril 2024 ? », se demande le Pr Abdoulaye Dièye. Outre, la publication rapporte la déclaration du président Macky Sall en 2011, « on ne peut augmenter, pour une journée, son mandat ».
L’AS enchaine, « la présidentielle reportée sine Die », la Cedeao, l’Union Européenne, les Etats Unis, souhaitent la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. Enquête constate pour sa part : report de l’élection, conflit des pouvoirs, montée des tensions, « le Sénégal face à lui-même », note-t-il.
A quelques heures du démarrage de la campagne électorale, « Macky annule la présidentielle, le report acté aujourd’hui », également, « un amendement pour un report d’un an dans le circuit, les alentours de l’Assemblée nationale déjà barricadés », informe Les Echos. Hier dimanche, « la VDN bloquée, des candidats violentés et arrêtés », suite à des contestations contre le report.
En Sport, Stades quotidien s’entretien avec l’ancien défenseur des Lions, Ferdinand Coly qui fait remarquer : « ce Sénégal est meilleur que celui sacré en 2022 », dit-il avant d’affirmer : « on doit être fier de cette équipe », allègue-t-il.
Maderpost