L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) prend les devants. Elle plaide pour une meilleure implication des syndicalistes dans les négociations relatives aux contrats et conditions de passation des marchés publics, entre autres, de la part de l’État du Sénégal, au premier rang, le Premier ministre. Ceci, dans le cadre de la réparation navale.
UNSAS – Mieux, le Coordonnateur Pape Birama Diallo, par ailleurs Chef du département de la négociation collective, soutient qu’il est temps d’édifier les partenaires sociaux sur le choix des options du gouvernement par rapport aux réformes du secteur qui sont « d’une importance capitale ». « Parce qu’avec ces réformes, nous allons connaître un port en mutation avec l’installation des ports secondaires », dit-il.
C’est dans ce cadre qu’une journée de réflexion sur les enjeux et défis de la réparation navale, en partenariat avec les organisations professionnelles du secteur, a été organisée, ce samedi 27 janvier, dans un hôtel de la place. Les discussions ont porté sur la définition d’une stratégie de positionnement des partenaires sociaux dans le renouvellement du contrat de concession, la connaissance et le devoir de vigilance sur le choix de l’opérateur ainsi que sur le défi de la transparence dans la passation des marchés publics.
«L’Unsas est aujourd’hui majoritaire au niveau du secteur maritime avec ces résultats obtenus lors des élections de représentativité. Il est important que nous soyons vigilants en mettant en place des structures de coordination pour corréler l’ensemble des activités au sein de ce secteur professionnel », souligne le chef du département dialogue social de cette entité syndicale.
Pape Birama Diallo de poursuivre : « Nous voulons que les travailleurs puissent disposer de l’ensemble des informations sur les instruments de gouvernance en matière de passation de marchés publics, de contrats de concessions, de partenariats publics et privés mais aussi en matière de contrats d’affermage ».
Car, selon lui, les enjeux sont énormes dans la mesure où le Sénégal a des avantages comparatifs dans le secteur de la réparation navale. « D’une manière générale avec une côte de plus de 700 km, il y a des enjeux énormes avec le pétrole et le gaz. Tout cela, aujourd’hui, doit nous pousser à être prêts à relever ensemble les défis qui se posent comme ceux de la compétitivité, de la qualification professionnelle, de l’adaptation, de l’innovation, de l’expertise et du transfert de compétence ».
Maderpost / Seneweb