L’affaire concernant la double nationalité de Karim Wade, candidat déclaré à la présidentielle du 25 février 2024, a été largement relayée par les quotidiens de ce jeudi 18 janvier, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – « La France force la porte de la présidentielle pour Karim Wade », édite à sa Une VoxPopuli qui relate « le décret retirant à Wade-fils la nationalité française par le premier ministre Attal avant-hier, 16 janvier 2024, dernier jour de dépôt des recours au Conseil constitutionnel ». En revanche, son accusé, Thierno Alassane Sall dénonce une « immixtion flagrante » de la France et une solidarité entre les « tenants de la Françafrique et du néocolonialisme ». En ce sens, Me Abdoulaye Tine, avocat au barreau de Paris affirme : ce débat est « superfétatoire du moment qu’il a manifesté sa volonté de renoncer à sa nationalité française par déclaration », rapporte-t-il.
WalfQuotidien souligne une renonciation tardive sur sa nationalité française, « Karim se joue de tout le monde » et tire sur Thierno Alassane Sall. Cependant, Mounirou Sy, constitutionnaliste précise qu’« il n’est pas imposé aux candidats d’apporter des preuves de leur nationalité exclusive ».
L’Observateur fait une autre lecture sur cette affaire, « un Krim imparfait », écrit-il avant de poursuivre : les « vérités de Karim Wade sur les faits, l’éthique et la confiance ». Outre, le quotidien renchérit : « l’éclairage sur l’effet de la déchéance de sa nationalité sur le dossier de candidature et les délais de dépôt ».
Dans ce contexte que Bés Bi (le jour) remarque « Coup pour coup » en partant de la nationalité de Karim Wade à la réclamation de Amadou Ba candidat de Benno contre Diomaye et Dièye. En effet, le Candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) tire sur Thierno Alassane Sall et qualifie Amadou Ba de « spécialiste des coups bas », alors que, Tas accule le fils de l’ancien président Wade et parle d’un « parjure suffisant ».
« La machine s’emballe ! », pour la présidentielle du 25 février 2024, signale Enquête. « La bataille fait rage » entre Tas et Karim tandis que, Amadou Ba cherche l’invalidation des proches de « Pastef ».
L’As donne la « parole aux 7 sages » du Conseil constitutionnel s’agissant de la validation ou invalidation de candidats à l’issue des 3 recours reçus. La publication informe que la juridiction va étudier dans les deux jours suivants les dossiers avant de publier, le 20 janvier, la liste définitive des candidats au scrutin de février 2024.
Pendant ce temps, « Ousmane Sonko s’en démarque totalement » de la lettre des recalés au Président Macky Sall, informe Les Echos. Le leader de l’ex Pastef (parti dissout par décret présidentiel) « refuse que son nom soit associé à des initiatives pour lesquelles il n’a ni été consulté, encore moins consenti », nous dit-il.
Loin du débat politique, le Soleil s’interroge sur les travaux de l’Ageroute dans la région de Dakar, « 16 projets, 700 milliards de francs Cfa », avoisinés allègue le quotidien national.
SudQuotidien reste préoccupé à l’exploitation commerciale du Bus rapid transit (BRT) officiellement inauguré par le président Macky Sall, le 14 janvier 2024, ne sera effective qu’en mi-février prochain. Un constat qui fait remarquer à la parution : « le Brt à l’image du Ter (Train express régional », souffle-t-il.
Libération place le curseur sur des « intrigues autour d’un virement « fait par erreur » », opposant la ville de Guédiawaye et l’entrepreneur Ibrahima Ndao au cœur d’une rocambolesque affaire.
En sport, Stades quotidien se penche sur le duel Sénégal / Cameroun ce vendredi pour la 2e journée du groupe C de la CAN2023, « bannir le syndrome du 2ème match », en Coupe d’Afrique des nations (CAN). D’après le journal, les « Lions » peinent souvent à aligner 2 succès en début de CAN.
Bés Bi (Le jour) note « ces équations de Cissé », sélectionneur des champions d’Afrique en titre qui courte derrière un succès face aux « Lions indomptables » depuis 34 ans.
Néanmoins, « les camerounais pas trop confiants », de plus, « journalistes et anciens Lions tirent sur Rigobert Song et ses joueurs », révèle Les Echos.
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