La maison d’édition Artige a organisé, le samedi 6 janvier dernier, une cérémonie de remise de prix des éditeurs au lycée de l’excellence Rose DIENG.
LITTERATURE – Dans sa vision d’accompagnement innovante les éditions Artige ont choisi pour cette édition le thème « la question de l’accompagnement et l’encadrement vers l’autonomie des jeunes majeurs ».
Selon le compte rendu signé par nos confrères de « BES bi le jour », la cérémonie était animée par M. Babou Ndao le médiateur, le chef du bureau du ministère de la Formation le Pr Aliou Ndiaye, M. Alioune Badara Chidid et la marraine Ndèye Ndiaya Ndoye.
« Le but de la cérémonie c’est de féliciter nos auteurs, de tisser des liens forts, affables et chaleureux mais aussi de faire aimer le livre et le respect des droits d’auteurs », dixit Alioune Badara Chidid, président de la maison d’édition Artige fondée en 2018 et regroupant 300 écrivains avec une publication de 300 livres durant ces six années.
Cette occasion a soulevé également les difficultés auxquelles les maisons d’édition sont confrontées face à la concurrence européenne présente au Sénégal.
« Nous n’accepterons pas que les maisons d’édition française nous impose leur loi. Je suis fier de voir la maison d’édition s’agrandir avec nos propres moyens », s’est justifié Alioune Badara.
Le prix de l’excellence a félicité l’écrivaine Khadija Djigo lors de cette cérémonie qui a réuni des férus de littérature sénégalaise pour son roman qui parle de l’éducation.
Encore ne faudrait-il pas que l’industrie du livre au Sénégal s’attelle davantage à offrir des opportunités aux jeunes écrivains et mieux valoriser leur production ? Cela pourrait leur éviter certainement de se heurter aux lois des autres à même de retenir la plume juvénile qui rue assez souvent vers les maisons d’édition française et à l’étranger.
Maderpost / SGS stagiaire