Le président fondateur du think-thank Afrikajom center, Alioune Tine, demande à Ousmane Sonko d’arrêter la grève de la faim qu’il a reprise depuis quelques jours.
GREVE DE LA FAIM – « On ne peut se développer, promouvoir notre commune humanité sans respect de la sacralité de la vie humaine. C’est pour cela que je supplie de nouveau Ousmane Sonko pour qu’il arrête la grève de la faim, pour qu’il arrête de risquer sa vie, car faut-il encore être là et bien vivant pour le triomphe de ses idéaux et de son projet. Ousmane Sonko doit arrêter la grève de la faim pour ses femmes, ses enfants et sa maman qui l’aiment et qui tous les jours prient pour qu’il revienne à la maison. Il doit arrêter pour ses militants et sympathisants au Sénégal et Afrique et dans le monde. Il doit arrêter parce qu’il aime son pays », soutient Alioune Tine dans un tweet.
Ainsi, il lance un appel aux autorités pour la libération du leader de l’ex-parti Pastef. « Vous qui détenez le pouvoir de vie et de mort sur votre Peuple, il faut choisir la vie. Pour le choix de la vie, celui de l’humanité, de l’Ibuntu, du nawlante, ngir Yallah, il faut libérer Ousmane Sonko et tous les détenus politiques. Président Sall Lamtoro, tu dois le faire pour des raisons humanitaires, tu dois le faire parce que Ousmane Sonko est ton cadet en politique, et le seul fait que beaucoup de compatriotes croient en lui mérite qu’il puisse compter sur une 2ème chance. Il faut toujours donner une deuxième chance à la vie », rembraie-t-il.
Aux Etats-Unis actuellement, Alioune Tine dit y avoir rencontré beaucoup de Sénégalais passés par le Nicaragua pour rejoindre leur pays d’accueil.
« Je suis actuellement à New York, j’ai rencontré beaucoup de jeunes Sénégalais venant du Nicaragua, ils sont près de 10 mille. New York n’a jamais connu un tel afflux. Le président de l’Association des Sénégalais parle de Toxu (déménagement), moi je parle d’exode, beaucoup d’entre eux parlent et soutiennent Sonko. Il nous faut des actes de sublimation, de l’opposition comme du pouvoir, pour réconcilier le Sénégal avec lui-même, et surtout avec une diaspora qui se radicalise. Seuls le dialogue et le nawlante, la reconnaissance mutuelle, le respect mutuel, le respect des droits de la minorité politique peuvent sauver le Sénégal du naufrage. Les candidats à la Présidentielle sont tous interpellés et doivent se prononcer (…)», a fait savoir M. Tine.
Maderpost / Le quotidien