Le déficit d’enseignant constaté un peu partout sur le territoire sénégalais et divers autres sujets ont été largement mis en exergue par les quotidiens de ce mercredi 11 octobre 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – Sous le thème concernant le recrutement spécial d’enseignants, Bés Bi (le jour) remarque « Tâtonnement ». D’après la parution, la rentrée scolaire 2023-2024 est marquée par un déficit criant de plus de 8000 enseignants. En effet, le recrutement spécial annoncé par le chef du gouvernement et confirmé par le directeur de la formation et de la communication a été démenti par ce même directeur, Moustapha Diagne. Alors que les nombreux chômeurs préparaient leurs dossiers de candidature, renseigne le journal.
Déficit d’enseignants, « à l’origine d’un mal chronique », souligne l’Observateur. Constaté un peu partout au Sénégal, les acteurs du système font le diagnostic du mal, tandis que le ministère de l’éducation nationale partage leurs inquiétudes. Selon El Hadj Malick Youm, secrétaire général du Saems, « d’ici à cinq ans, il n’y aura pas moins de 35 000 enseignants manquants dans le système ». Pour sa part, le directeur de la communication et de la formation au ministère de l’éducation nationale, Moustapha Diagne précise : « le déficit est réel, à la limite inquiétant… ».
Le quotidien national aborde le montant des prises en charge de l’Etat pour la gratuité des soins, « 85,7 milliards de Fcfa aux hôpitaux en 08 années », affiche-t-il. Dans le cadre de la politique de gratuité des soins de santé (sésame, dialyse, césarienne, etc.), l’agence nationale de la couverture maladie universelle ( AnaCmu), par le biais de son directeur général Dr Bocar Mamdou Daff indique avoir injecté ces milliards de Fcfa depuis 2015, rapporte Le Soleil.
WalfQuotidien évoque la formation du prochain gouvernement à cinq mois de la présidentielle de février 2024, « ces localités à forts enjeux » qui ont besoin de ministres, publie-t-il. Parmi ces villes à fortifier, figure : Ziguinchor, « fief de Ousmane Sonko », Touba, « une ville que Benno n’a jamais gagnée », Dakar, « la mère des batailles ». De plus poursuit le quotidien, « Amadou Ba devra également coopter des ministres issus des villes de Thiès, Kaolack, Saint-Louis et Louga ».
SudQuotidien se déplace à Saint-Louis, relogement des populations déplacées de la langue de Barbarie, « une vie au bagne !», nous dit-il. « Entre précarité, promiscuité et insalubrité, les anciens habitants du populeux quartier de Guet-Ndar, délogés par la furie des vagues, vivent le calvaire dans sites de Khar Yall, Diougoup et Bamba Dièye », relate le quotidien du groupe Sud Communication.
« Des sénégalais interpellés puis abandonnés dans les montagnes », renseigne Libération. Selon les témoignages recueillis par Humain Rights Watch, « ils ont été brutalisés, embarqués dans des camions puis déposés dans les montagnes près de la frontière tuniso-algérienne ». Leur embarcation interceptée en mer par les garde-côtes tunisiens, « ces sénégalais étaient avec d’autres migrants de nationalités camerounaises, guinéennes… », informe la publication.
Sport, « Iliman-Izo, une connexion à établir en sélection », indique Stades. Alignés d’entrée au Mondial 2022, face à l’Equateur et contre l’Angleterre, « seul Ismaila Sarr est aujourd’hui un titulaire indiscutable ». Pour affronter le Cameroun, le 16 octobre prochain à Lens, Aliou Cissé aura donc le choix de placer, selon plusieurs schémas, « une attaque deux têtes marseillais ».
Maderpost