Le “burd“, du nom de ces séances de proclamation des louanges d’Allah et de son Prophète (PSL), qui se tiennent avant le gamou, a pris fin dans la nuit de lundi à mardi, avec la lecture du dixième chapitre couronnant le livre de Bouseyri, sous la conduite de Serigne Mbaye Sy Abdou, représentant le khalife général des tidjianes, Serigne Babacar Sy Mansour.
RELIGION – Le 10-ème chapitre du livre “Al-bourda“, de Bouseyri, résume les neuf premiers qui ont été déclamés lors des neuf premières nuits, et qui ont déjà été explicitées par les “Muqadams (émissaires) de Seydi Elhadji Malick Sy pour conforter la foi des fidèles en Mohamed (PSL)”.
Elle est une occasion pour sensibiliser la jeunesse sur son véritable rôle dans la défense des principes qui sous-tendent la Tariha (confrérie) tidiane, avec la bénédiction de Seydi Hadji Malick Sy.
Selon Outaz Hady Sy, Elhadji Malick Amineta, la dixième nuit du “Burd“ “doit être l’ultime étape pour parachever les zones d’ombres des neuf chapitres ouverts ces derniers jours“.
“Grâce à la détermination de Maodo de ne montrer que la voie prophétique comme seule solution de notre bonheur d’ici et de l’au-delà, la jeunesse et la toute la oumma islamique doivent savoir comment emprunter le chemin leur permettant de disposer des aptitudes secrètes qui permettent de communiquer directement avec Allah Soubhanahou wa Ta’ala“, a-t-il ajouté.
Ce qui passe, selon lui, par les orientations de Seydi Elhadj Malick Sy et Tidiane Chérif et le prophète Mohamed (PSL).
Avec la maîtrise des enseignements prodigués durant les neuf jours passés, “chuchoter ses besoins à Allah“ doit être comme une simple banalité“, selon Outaz Hady Sy Elhadji Malick Amineta.
“C’est le prophète Mouhamed (PSL) qui détient toutes les clés d’une bonne conduite ici-bas et dans l’au-delà“, a-t-il soutenu.
“Allah nous recommande des Istighfar (supplications de pardon divin) qui rassurent le prophète Mohammed pour prétendre à une quiétude divine“, poursuit-il.
Ainsi se déclame un passage de ce livre :
Ô la plus noble des créatures. Le jour de la résurrection, je n’aurai personne auprès de qui trouver un refuge en dehors de toi.
Ô messager de Dieu ! Ton prestige ne sera pas réduit à cause de moi, lorsque le généreux prendra le nom de vengeur.
Car ce bas monde et le monde futur relèvent de ta longanimité, et la science déposée sur la table bien gardée et le calame fait partie de ton savoir.
Ô mon âme, ne désespère pas de la miséricorde divine à cause de tes lourdes fautes. Le pardon de Dieu s’étend aux péchés capitaux comme aux péchés véniels.
Il se peut que la miséricorde de Dieu soit lors de sa répartition proportionnelle à la gravité de la désobéissance.
Seigneur, fais que mon espoir en Toi ne soit point déçu et que mon calcul ne soit point une illusion.
Sois indulgent envers ton serviteur en ce monde et dans l’au-delà, car son endurance s’écroule dès que les ténèbres l’assaillent.
Répands une bénédiction continuelle et abondante sur le prophète.
Tant que le vent d’Est fera incliner les rameaux du saule musqué et tant que le chamelier égayera son troupeau par ses chants.
La journée du mardi sera un jour de repos avant le Gamou, prévu mercredi, conformément à la tradition de l’initiateur de cet évènement à Tivaouane.
Maderpost / Sud quotidien