Depuis son accession au pouvoir jusqu’à nos jours, le président de la République, Macky Sall a nommé 4 personnes au poste de premier ministre. De Abdoul Mbaye jusqu’à l’actuel pm Amadou Ba, en passant par Aminata Touré et Mahammad Boun Abdallah Dionne, on constate qu’ils sont tous en lice pour succéder le fauteuil présidentiel après leur passage à la primature.
PRESIDENTIELLE – Tous les anciens premier ministre de Macky Sall sont candidats à la prochaine présidentielle du 25 février 2024. Si le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Abdoul Mbaye (5 avril 2012- 1er septembre 2013), promet de faire un seul mandat de transition pour restaurer les fondamentaux républicains et institutionnels. Son successeur, Aminata Touré (septembre 2013- juillet 2014) met en place « Mimi 2024 » après mûre réflexion avec ses proches, mais aussi avec des amis. Cependant, suite à la désignation de l’actuel premier ministre, Amadou Ba (depuis septembre 2022 à aujourd’hui), candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour pérenniser les chantiers du chef de l’Etat Macky Sall, essayer de maintenir la barque à flot, Mahamad Boun Abdallah Dionne ( juillet 2014- mai 2019), s’est engagé depuis, hier jeudi, pour être sur les starting-blocks.
Ce dernier, dans une déclaration parcourue par Maderpost, annonce « oui, je m’engage » et promet en cas de victoire, à transformer le Sénégal en 5 ans. Au final, ces anciens chefs de gouvernement déterminés à rejoindre la liste des candidats, veulent tous le fauteuil présidentiel après leur passage à la primature.
Dans un entretien avec RFI et France 24, le Chef de l’Etat Macky Sall, convaincu que son candidat sera élu, « Amadou Ba part avec l’atout que les autres n’ont pas : c’est d’avoir une majorité qui le soutient. Il a le soutien du président, qui est un acteur politique. Donc, tout cela mis sur la balance devrait l’aider à pourvoir battre ses adversaires », a-t-il argumenté.
En attendant, il faudra passer à l’étape du parrainage dont le démarrage est prévu le 27 septembre prochain. Désormais, le nombre de parrains citoyens exigé pour prendre part à l’élection présidentielle est revu à la baisse, le parrainage citoyen passe à 0,8% et 0,6% du corps électoral alors que le parrainage des élus est validé à partir de 8% des députés ou 20% des chefs d’exécutif territorial (maires et/ou présidents de conseil départemental).
Maderpost
