Après le Mali, la Guinée, le Burkina et le Niger, c’est au tour du Gabon de consommer un coup d’Etat. À l’heure actuelle, nombre de chefs d’Etat de la région semblent craindre pour leur fauteuil. Au Cameroun, le président vient d’opérer de nombreux changements au sein de son armée.
ETAT-MAJOR – Le coup d’état perpétré au Gabon y est-il pour quelque chose ? En tout cas, au Cameroun, Paul Biya, qui est à la tête du pays depuis 1982 (41 ans), semble essayer de se prémunir contre cette cascade de coups de force. Il vient de procéder à de profonds changements au sein de son armée.
Les États-majors centraux, l’État-major de l’armée de l’air, l’État-major général de la marine, l’inspection générale des armées, le contrôle général des armées, l’inspection générale de la gendarmerie ou encore la Direction des ressources humaines des armées, tous ont chamboulés. En témoignent les documents publiés sur les pages officielles de la présidence du pays.
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Maderpost / Igfm