La candidature alternative à celle d’Ousmane Sonko à présidentielle de 2024 a été largement mis en exergue par les quotidiens de ce mardi 29 août 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost.
REVUE DE PRESSE – « Le plan B émergent », affiche à sa Une Bés Bi (le jour). D’après la publication, Dialo Diop a lâché le morceau, sans doute difficile à avaler pour nombre de proches de Sonko. Alors que, le leader de l’ex-Pastef est en prison et surtout mal en point et que son casier judiciaire semble entaché pour invalider sa candidature, « Sonko avait dessiné son plan O comme Ousmane ». Le quotidien souligne, « les patriotes » ont récité l’alphabet pour faire du maire de Ziguinchor le plan A jusqu’à Z. Entre la première lettre et la dernière, il y a B comme Birame Souleye Diop et Bassirou Diomaye Faye, mais aussi G comme Guy Marius Sagna.
Abondant dans le même sens, WalfQuotidien poursuit, « le favori de Pastef », puisque son leader en prison et radié des listes électorales, l’ex-pastef se trouve dans l’impératif, même si le choix n’est pas encore discuté à l’interne. Selon le formateur en journalisme, Ibrahima Bakhoum, « il faudrait que cette personne soit connue comme compagnon de Ousmane Sonko en termes de visibilité. Que ce candidat alternatif ne soit pas un individu sorti du néant même s’il est choisi par pastef ». Pour sa part, l’enseignant chercheur en sciences politiques à l’UCAD, Jean Charles Biagui soutient qu’« il n y a pas personne d’autre qui défend plus l’idéologie Pastef que le secrétariat permanent de « Frapp » (Guy Marius Sagna) ». , Actuellement, « c’est lui qui porte pratique la voix du parti », dit-il.
« Sonko, l’impossible plan de rechange » du projet présidentielle de Pastef pour 2024, indique l’Observateur qui requiert l’avis de plusieurs Observateurs. Selon le journaliste et analyste politique, Babacar Dione, « c’est bien beau de montrer une bravoure par rapport à une situation, mais il faut se plier à l’évidence et travailler sur une autre option ». En revanche, l’enseignant chercheur en Sciences politiques à l’UGB, Moussa Diaw, estime qu’il y a « les taches pour les lieutenants de Ousmane Sonko qui devront lever plusieurs écueils qui se dressent sur le chemin du 25 février 2024 ».
SudQuotidien fait focus à la gouvernance économique sur fond d’émergence, « le Sénégal sous perfusion ». Depuis son accession au pouvoir en 2012, le président de la République, Macky Sall a mis en place des politiques économiques et sociales à travers le Pse. Le professeur Meissa Babou, remarque « pendant 12 ans, aucun des leviers du Pse n’a été satisfait ». Selon l’enseignant chercheur, « ces milliards d’investissement ne produisent pas assez d’emplois ». De même que, « les productions scolaires et sanitaires sont loin des niveaux requis », relate-t-il.
Libération place le curseur sur l’affaire Juan Branco, une information judiciaire ouverte, « Djamil Sané encore inculpé, « Usine doolé » en prison ». Le journal renseigne que pour la « deuxième fois, le maire des parcelles a été placé sous mandat de dépôt en même temps que le lutteur et Ndiogou Lo, proche du maire de Sangalkam.» En revanche, « seul le contrôleur des imports Mamadou Diop a été mis en liberté provisoire ». En effet, ils ont été inculpés par le juge du deuxième Cabinet pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public et recel de malfaiteurs ».
Le Soleil plonge à « Fambine, fief des maitres incontestés », la pêche à la senne dans les iles du Saloum (le Gandoul), au Sénégal. Les pionniers de cet art sont les habitants d’une petite ile cachée derrière Djirnda.
Sport avec Stades qui évoque l’attaquant sénégalais, après son premier doublé en Arabie Saoudite, « Sadio (Al-Nassr) veut confirmer face à Habib (Al-Shabab) », ce soir, pour le compte de la 4éme journée de la Saudi Pro League.
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