Mamoudou Ibra Kane, leader du mouvement Demain c’est maintenant, est candidat à la Présidentielle de 2024. « Oui, je suis candidat. Je travaille pour que cette candidature soit une candidature victorieuse. Avec les membres du mouvement Demain c’est maintenant, mais au-delà du mouvement les Sénégalais et les Sénégalaises pour dire qu’aujourd’hui, il faut que nous nous engagions résolument vers un pays où règne la paix », a confié le journaliste devant le “Jury du dimanche”.
PRESIDENTIELLE 2024 – « Oui, nous sommes candidat et nous travaillons à remplir les conditions de cette candidature. Comme vous le savez, il y a le parrainage et nous y travaillons. Nous travaillons également sur d’autres étapes du processus électoral pour que cette candidature soit recevable et que nous puissions participer à la compétition le 24 février 2024 », poursuit-il.
Étalant ses ambitions, il dira : « J’ai envie de dire nourrir les Sénégalais convenablement, les éduquer convenablement, les soigner convenablement, assurer la stabilité de ce pays, stabilité sans laquelle rien de durable ne peut être construit. Nourrir les Sénégalais, c’est l’autosuffisance ».
À l’en croire, on ne peut pas « penser émerger un pays si vous ne réglez pas au préalable la question de l’autosuffisance. On ne peut pas passer notre temps à dire que nous ne sommes pas autosuffisants en riz, nous ne sommes pas autosuffisants en farine, nous ne sommes pas autosuffisants en mouton, nous ne pouvons pas donc avoir un tel discours et penser qu’on peut faire émerger le pays. Je pense qu’il faut attaquer cette question de l’autosuffisance ».
S’agissant des solutions à ces problèmes dont souffre le Sénégal, il note : « Cette question cache l’enjeu de l’industrialisation, l’enjeu de la transformation. L’autre priorité, c’est l’emploi, mais également la diaspora. C’est pour cela que nous préconisons parmi les mesures phares que nous allons prendre, si les Sénégalais nous accordent leur confiance, ce que nous appelons les assises nationales de la diaspora et la migration. Assises nationales qui seront ouvertes à nos compatriotes qui vivent à l’étranger, aux partenaires du Sénégal, mais aussi aux pays d’accueil et cela va être sanctionné par un ministère des Affaires étrangères et de la Diaspora. Parce que la diaspora est plus large, dans la mesure où elle prend en compte les gens qui vivent à l’étranger et qui ont la fibre sénégalaise. »
À propos de la migration irrégulière, « est-ce que l’évaluation qui devrait être faite l’a été ? Je crois qu’il faut avoir le courage de dire que les choses n’ont pas marché. Une fois que vous êtes à ce niveau de réflexion, ça veut dire que vous reconnaissez vos erreurs. C’est pourquoi nous pensons que parmi les actions à entreprendre il y a la rectification d’un certain nombre d’erreurs commises par nos gouvernants dans plusieurs domaines y compris celui de la migration », explique l’invité du “Jury du dimanche”.
Maderpost / Igfm