Les quotidiens de ce lundi 7 août 2023, parvenus à la rédaction de Maderpost, scrutent principalement la grève de la faim de 8 jours observée par le leader de Pastef, Ousmane Sonko et l’arrestation de son avocat franco-espagnol, Juan Branco à Rosso (Mauritanie).
REVUE DE PRESSE – « Sonko, très mal en point, admis aux urgences », remarquent les Echos. Le maire de Ziguinchor, placé sous mandat de dépôt à la prison de Sébikotane, refuse de s’alimenter parce qu’en grève de la faim de 8 jours, a été transféré hier, à l’hôpital principal de Dakar. Selon les informations de la publication, il souffrait « de crise d’asthme ». En outre, le leader de Pastef, n’est pas seul dans cette situation, l’activiste, Hanibal Djim, le journaliste Pape Alé Niang ou encore le marabout et chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye, étaient tous en grève de la faim, ont également « vu leurs états de santé considérablement détériorés », renseignent-ils.
Libération s’interroge sur l’arrestation de Juan Branco à Rosso (Mauritanie) puis livré à la Division des investigations criminelles (DIC) accompagnée de la Brigade d’intervention polyvalente, (Bip) et son transfert Dakar à la prison de Rebeuss samedi vers 2 heures du matin, « le parquet ouvre une nouvelle procédure contre Branco ». La parution souligne que face aux enquêteurs qui lui ont notifié « le mandat d’arrêt international » pour « appel à l’insurrection », « actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique », « diffusion de fausses nouvelles », entre autres, l’avocat Français répond : « seule la lutte libère » avant de garder le silence. Hier dimanche, il a encore gardé le silence à la Sureté Urbaine qui l’avait extrait vers 11 heures avant de le réintégrer en prison vers 18 heures, indique le quotidien qui poursuit à l’origine, une nouvelle procédure ouverte par le parquet. Il s’agit : « outrage à magistrat, discrédit sur une décision juridictionnelle, outrage aux institutions judiciaires » mais aussi « entrée et séjour irrégulier au Sénégal ». Dans ce sillage, son confrère Me Babacar Ndiaye, arrêté vendredi, sera présenté au procureur général ce lundi pour « recel de malfaiteurs ». Cependant, l’ordre des avocats parle de « grave dérives » et demande sa libération.
La même information est à lire dans le Soleil, « le procureur corse le dossier », tandis que, Bés bi (le jour) renchérit, « affaire 100 cibles ». Le maire de Sangalkam aussi arrêté. « Branco refuse de s’alimenter et ne veut aucune assistance », affirme Me Ciré Clédor Ly. En revanche, la bâtonnière de Paris réagit : « nous agissons activement pour sa libération ». Sur ce, selon Thierno Bocoum c’est : « une affaire de souveraineté nationale », dit-il.
SudQuotidien affiche en vedette « Karim et Khalifa éligibles pour 2024 ». L’Assemblée nationale a adopté, le samedi 5 août dernier lors de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2023, le projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral. En effet, ce texte, ouvre la piste à l’ancien maire de Dakar condamné pour « détournement des derniers publics en 2018 » et du fils de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, pour « enrichissement illicite », qui recouvrent ainsi leurs « droits civiques, après leur radiation des listes électorales consécutive ».
Dans un entretien avec l’Observateur, « Mansour Faye la grande offensive », revient sur la question de sa candidature au sein de la mouvance présidentielle, « j’étais dans la dynamique que le candidat qu’il (Macky Sall) aura choisi serait le mien », estime-t-il avant de poursuivre, « il a dit non, il m’a demandé de retirer ma candidature. Je me suis abstenu et me suis gardé de reprendre la parole », confie-t-il.
« Amadou Ba l’inévitable candidature », de Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle 2024 nous dit WalfQuotidien. Le choix pourrait faire des dégâts, selon la parution, c’est pourquoi le président Macky tarde à faire savoir et imposer son candidat. Par conséquent, l’actuel premier ministre écarté, cela pourrait conduire vers une « crise politique dans la majorité », indique-t-il. Ainsi sur un autre thème lors de la deuxième édition du Ziarra de devant le mausolée de Sidy Lamine Niass, fondateur du groupe Walfadjiri, le Khalife de Léona Naassène déclare : « un gouvernement sans opposition n’ira nulle part », argue-t-il.
Sport avec Stades qui évoque à sa Une « Koulibaly-Mané en route vers le sacre ! » en Arabie Saoudite. Les deux internationaux sénégalais joueront les demi-finales de la coupe arabe des clubs champions avec Al Shorta / Al Nassr de Sadio Mané et Al Hilal de Kalidou Koulibaly défie Al Shabab ce mercredi, « possible retrouvaille en finale », annonce le quotidien du sport.
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