C’est finalement hier jeudi 3 août que le ministère de l’Intérieur a notifié à Pastef la mesure de dissolution. Elle a été adressée à Birame Souleye Diop.
DISSOLUTION DE PASTEF – « Nous avons reçu hier à travers Birame Souleye Diop, vice-président chargé des structures, une notification du décret de dissolution du parti Pastef», a confirmé Ayib Daffé, secrétaire général par intérim de Pastef.
Comme annoncé il y a quelques jours, Pastef compte attaquer cette mesure administrative : « Nous sommes en train de nous pencher sur cette question-là avec nos avocats. Toutes les voies de recours seront empruntées », indique le député.
Le ministre de l’Intérieur, dans son communiqué de presse du lundi 31 juillet, a déclaré que Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels. Ce qui a entrainé, soulignait-il dans son document, de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés.
« Suite à ces événements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques et conformément aux dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89- 36 du 12 octobre 1989, le parti politique PASTEF est dissous par décret N° 2023-1407 du 31 juillet 2023 », disait-il dans son document de presse.
Maderpost / Igfm