Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, vient d’être arrêté par la gendarmerie chez cueilli chez lui et embarqué rapporte la presse en ligne du reste confortée par son avocat français Me Juan Branco.
POLITIQUE – Aucune information n’a été donnée sur les raisons de cette arrestation, en dépit des appels téléphoniques tentés par Maderpost pour joindre ses avocats à Dakar.
Le leader de Pastef aurait-il été arrêté à la suite d’un ordre du procureur de la République adressé à la gendarmerie qui ne pourrait faire autrement que de le conduire à la prison dans le cadre des décisions prises par la Chambre criminelle l’ayant condamné à deux ans de prison ferme après l’affaire de mœurs l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr et à co-payer un dédommagement de vingt millions ?
Si c’est le cas, Oumane Sonko pourrait faire opposition au greffe une fois qu’il sera incarcéré, l’opposition au greffe ne pouvant se faire que si et seulement s’il est écroué, indique un avocat à Maderpost.
Une telle hypothèse anéantirait le précédent procès l’ayant condamné, amenant le procureur de la République à rouvrir le dossier pour un autre procès. Reste à savoir si c’est en mode fast-track comme pour le précédent procès que se feront les choses ou alors en version long-track ?
La situation politique traversée par une accalmie et au retour d’un discours plus mesuré du leader de Pastef, de bon nombre de ses proches jusqu’ici radicaux, l’élargissement de certains de seconds dernièrement, peut laisser croire à un dégel et qui sait à une « présidentielle inclusive » comme le demande l’opposition. Hypothèse qui passerait obligatoire par une mise à l’écrou de Sonko condamé, rappelons-le par contumace.
Par contre, il peut avoir été arrêté dans le cadre d’un flagrant délit, ce qui ne serait pas à écarter, ce d’autant que Sonko dit lui-même sur sa page Facebook qu’il a arraché le téléphone d’un agent des renseignements généraux.
« À mon retour de la prière du vendredi, ce 28 juillet 2023, des agents des renseignements généraux postés devant mon domicile 24 heures sur 24 se sont mis à me filmer. J’ai arraché le téléphone et demandé à la personne de le déverrouiller et d’effacer les images qu’elle a prises, ce qu’elle refusa ».
« Présentement, une forte équipe de la gendarmerie fait le guet devant mon domicile, comme vous pouvez le voir, et semble prête à en défoncer la porte. Je rappelle aussi que ces mêmes FDS m’ont volé des biens constitués de 4 téléphones portables, d’un ordinateur MacBook Pro, de mon arme avec l’autorisation afférente, d’une valise contenant des habits et d’une somme de deux millions de francs cfa, lors de mon kidnapping à Koungheul. », ajoutait-il.
Dans le cadre d’une arrestation des suites d’un flagrant, à confirmer ou infirmer, il pourrait être placé en garde-à-vue pour les besoins d’une enquête préliminaire. Selon la toujours la presse en ligne, il serait entre les mains de la BIP.
Maderpost