L’honorable Haut Conseiller des Collectivités Territoriales (HCCT) Moustapha Mbengue et ancien maire de Keur Massar est de nouveau revenu sur l’accusation de trafic de faux documents administratifs antidatés dont-il avait fait l’objet en mars dernier. L’ex député de la 13 -ème législature s’est lavé à grande eau.
KEUR MASSAR – Invité de Sans Mesure d’hier jeudi sur Mader TV, Moustapha Mbengue a été très claire sur cette accusation. Il explique : “Keur Massar a été érigé en département le 28 mai 2021. Depuis cette date, est-ce qu’il y a eu dérogation spéciale m’interdisant de gouverner ? Est-ce que l’administration du nouveau département devait attendre pour qu’il y ait élection pour reprendre service ? C’est inadmissible. L’administration doit continuer de servir. C’est dans cette logique que j’ai poursuivi mon travail en tant que maire même si administrativement il y avait plusieurs communes. Mais l’administration devait continuer jusqu’il y ait de nouveaux élus” a-t-il précisé d’emblée.
Mieux, Moustapha Mbengue révèle que même après les élections locales de janvier 2022, il n’a pas opéré de passation de service, car poursuit-il les deux nouveaux élus ne “peuvent pas me remplacer en même temps. Il s’agissait de nouvelles communes avec de nouveaux élus.”
A partir de ce moment, l’ancienne édile de Keur Massar s’interroge comment oser “taxer” quelqu’un de faux et usage de faux sur des documents de la commune de Keur Massar. “C’est impossible !”, peste-t-il.
“Si j’avais pris un cachet de la commune de Keur Massar Sud ou Nord pour signer, dans ce cas on pouvait m’accuser d’usage de faux documents administratifs. Mais quand je continuais de signer c’était avec la commune de Keur Massar. On avait même changé le tampon pour écrire département de Keur Massar à la place de commune. J’ai continué de signer avec ce cachet jusqu’à l’installation des nouveaux maires”, a justifié l’actuel haut conseiller des collectivités territoriales.
Pour rappel, le maire de Keur Massar Nord avait accusé, en mars dernier son prédécesseur d’être lié à un réseau de trafic de faux documents administratifs antidatés.
Adama Sarr assurait ainsi avoir fait un recours au niveau de l’inspection générale de l’administration judiciaire (IGAJ).
C’est pour obliger Moustapha Mbengue, car c’est de lui qu’il s’agit à “rendre les biens de la commune notamment une ambulance et un véhicule pikup”.
Maderpost / Mamadou Ba