“Nous sommes fondamentalement attachés à la paix”, a insisté Ousmane Sonko lors d’un entretien avec la presse en marge de la prière de l’Aïd-el-fitr, ce samedi 22 avril à Ziguinchor.
POLITIQUE – Le leader de Pastef a commencé par exprimer une pensée pour « (ses) frères et sœurs injustement incarcérés par une poignée de magistrats aux ordres ».
Reprenant les propos qui ont valu la prison à « (son) frère » Bassirou Diomaye Faye, le maire de Ziguinchor a indexé « une forte clochardisation d’un groupuscule de magistrats qui ne font même pas dix et qui exécutent les sales besognes en mettant en prison des gens utiles pour leur pays ».
« Nous ne ménagerons aucun effort pour les sortir de prison. Ce n’est pas un jour pour hausser le ton, mais nous ne baisserons jamais les bras », assure-t-il.
Revenant sur l’appel au dialogue du chef de l’Etat, Ousmane Sonko déclare : « Nous sommes fondamentalement attachés à la paix même si l’histoire a montré qu’il faut parfois faire la guerre pour avoir la paix. Mais personne ne souhaite la guerre. »
Toutefois, laisse-t-il entendre, « pour faire la paix, il faut être deux ».
« Si on nous contraint à nous défendre, nous serons obligés de nous défendre », prévient le président de Pastef.
Sonko a déploré la faillite des mécanismes de régulation. Selon lui, il est nécessaire de dire la vérité à « celui qui utilise la justice contre ses adversaires, celui qui lâche les forces de l’ordre sur les populations et utilise la justice pour écarter des candidats parce qu’il a peur d’eux ».
Maderpost / Igfm