En premier instance, le peuple sénégalais a retenu son souffle dans l’affaire Prodac opposant, Ousmane Sonko, condamné à deux mois sursis, assorti de 200 millions de Fcfa de dommages et intérêts. Mais le plaignant Mame Niang a décidé d’interjeter appel. Une décision qui suscite moult réactions. Toutefois, le président du club des investisseurs, Pierre Atepa Goudiaby appelle à la baisse des tensions, tout en évitant la probabilité de la persistance des violences.
AFFAIRE PRODAC – La préservation de la stabilité nationale inquiète vraiment le président du club des investisseurs qui invite les acteurs politiques au dialogue et à la baisse des tensions. Suite à la décision du Ministre du tourisme qui a décidé d’interjeter appel du verdict. Selon Pierre Atepa Goudiabu, « Cette option du Ministre Mame MBaye NIANG, au-delà de sa légalité supposée, pourrait donner lieu à un prolongement du cycle de violences que les sénégalais espéraient voire se fermerà la faveur de la tenue du procès. En décidant d’organiser une « deuxième mi-temps », selon sa propre expression, le Ministre expose incidemment le Sénégal tout entier à des turbulences qui pourraient se traduire par un lourd préjudice pour l’économie déjà fortement affectée par les effets de la Covid-19, de la guerre en Ukraine et de la « première mi-temps ». En effet, la perspective d’une durée plus longue que prévue des tensions induirait une accentuation de la défiance des investisseurs vis-à-vis du Sénégal ».
Toutefois, Il invite le Ministre a renoncé son recours en appel et aux partisans du leader de pastef à la baisse des tensions, « en considérant les pertes déjà enregistrées par la société dans son ensemble, y compris l’économie et celles qui seraient induites par un nouvel épisode de tensions sociales ». Il poursuit, « Monsieur Mame MBaye NIANG tient le sifflet pour sonner la fin de ce match, en renonçant à son appel. Pour leur part, Monsieur Ousmane SONKO et ses sympathisants devront faire écho au signal d’apaisement lancé par la partie civile ».
« Des participants pourraient renoncer à leurs voyages, induisant des manque-à-gagner, voire de pertes pour l’économie nationale, notamment en termes d’investissement et de partenariats. Déjà, les recommandations de prudence adressées aux ressortissants étrangers constituent des facteurs de dégradation probable de la notation du Sénégal et donc une source de prime de risque pour le paiement de la dette, tandis que les carnets de commande des hôtels pourraient se rétrécir », a alerté pierre Atepa Goudiaby.
Maderpost