Les auditions sur l’hospitalisation du leader de Pastef Les Patriotes à la clinique Suma Assistance se poursuivent. Après les Dr Babacar Niang et Ousmane Cissé, respectivement propriétaire de ladite structure sanitaire et médecin de la famille de Sonko, un autre agent de santé a été entendu par la Sûreté urbaine (Su) qui mène l’enquête.
SURETE URBAINE – Il s’agit du Dr Samir Simon Boulos, un médecin généraliste-échographiste. Il aurait consulté Ousmane Sonko dans les locaux de Suma Assistance bien que n’exerçant pas dans cette clinique.
En effet, selon L’Observateur, c’est en exploitant le certificat d’hospitalisation du chef de l’opposition que les enquêteurs ont constaté que le médecin en question avait réalisé un certain nombre d’actes médicaux sur le maire de Ziguinchor (sud).
Interrogé par les policiers, il a déclaré qu’il connaît Ousmane Sonko depuis 2009. Il a ajouté qu’il a été contacté par son collègue Dr Ousmane Cissé afin qu’il vienne examiner Sonko à « Suma Assistance ». Répondant favorablement à cette invitation, il s’est rendu à la clinique le 21 mars 2023 pour lui faire un certain nombre d’examens, notamment vérifier sa tension artérielle, lui occulter le cœur et les poumons.
Un certificat médical ’Incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours établi.
Selon des informations du journal, Dr Boulos aurait expliqué aux enquêteurs qu’il a demandé à ce que Ousmane Sonko fasse des examens complémentaires. Cependant, il a souligné qu’il a eu à établir un certificat médical d’Incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours. Un document qui va couvrir la période du procès en diffamation opposant le leader de Pastef à Mame Mbaye Niang qui se tiendra le 30 mars prochain. Etabli le 21 mars, le certificat médical reste valable jusqu’au 31 mars.
Pour rappel, le leader de Pastef a été exfiltré de son véhicule et amené de force au Tribunal de Dakar pour son procès en diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Des responsables et militants de Pastef avaient crié à la tentative d’assassinat de leur leader. D’autant plus que l’état de santé de Ousmane Sonko et de son avocat Me Ciré Clédor Ly avaient motivé le renvoi de l’affaire au 30 mars.
Maderpost / PressAfrik