Les familles de Fulbert Sambou, militaire décédé et de Didier Badji, toujours porté disparu il y’a des semaines, fustigent le silence des autorités sur l’évolution de l’enquête.
GROGNE – Les membres de leurs familles ont fait face à la presse, hier, mercredi, pour exiger la lumière sur cette affaire. Face aux journalistes, Alex Nicodem Tabar, porte-parole des deux familles déclare : «Nous continuons à vouloir avoir des renseignements sur le décès de Fulbert Sambou et la disparition de Didier Badji. Car aucune communication n’a été faite sur cela jusqu’à ce jour. D’ailleurs, aucune des deux familles proches n’a reçu la délégation du gouvernement ; ni le Ministère de la santé ni des Forces armées pour nous informer de l’état d’avancement des dossiers».
D’après M. Tabar, les familles des deux militaires ont saisi, la société civile, l’Amnesty International…, pour les accompagner dans ce combat.
Selon Me Amadou Diallo, de l’Amnesty International : «Les autorités doivent mener une enquête pour cerner les circonstances de cette disparition. Si les autorités compétentes avaient eu le soin d’entrer en contact avec les familles, elles ne seraient pas dans le besoin de vouloir comprendre la vérité sur ces dossiers », dénonce-t-il.
Maderpost