La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, condamne fermement les violences survenues jeudi lors de manifestations au Tchad ayant fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés et appelle toutes les parties à la retenue et à privilégier la voie du dialogue, informe l’Aps.
FRANCOPHONIE – « Le décompte de plus d’une cinquantaine de morts et de centaines de blessés dans un contexte de répression de manifestations est contraire aux principes de la Déclaration de Bamako au titre desquels la liberté d’expression et de manifestation, auxquels ont adhéré les Etats et gouvernements membres de la Francophonie », a déclaré la Secrétaire générale dans un communiqué reçu à l’APS.
Des manifestations organisées à Ndjamena et dans plusieurs villes tchadiennes pour protester contre le maintien de Mahamat Idriss Déby Itno à la tête de l’État, ont été brutalement réprimées par le régime.
Se joignant aux condamnations de la communauté internationale, la Secrétaire générale de la Francophonie appelle toutes les parties à la retenue et à privilégier la voie du dialogue dans le plein respect des droits et libertés fondamentaux.
Elle encourage les autorités de transition à poursuivre leurs efforts en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel dans le cadre de la deuxième phase de transition inaugurée à l’issue du Dialogue national inclusif et souverain.
Selon elle, un engagement avec tous les acteurs civils et politiques demeure essentiel afin de garantir la crédibilité et la légitimité du processus en cours.
Louise Mushikiwabo assure que l’OIF reste engagée auprès du Tchad pour accompagner ce processus de retour à l’ordre constitutionnel et démocratique, en lien avec ses partenaires régionaux et internationaux, souligne la même source.
Maderpost