Ancien ministre de l’Urbanisme et aujourd’hui ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a été interrogé, dans l’émission Jury du Dimanche, sur ce changement de portefeuille.
PSE – « Cette question, on me la pose souvent devant les médias. Vous savez, je vais être simple. Je ne vais pas être original en répondant à cette question. Nous sommes plus de 16 millions de sénégalais et une quarantaine de personnes qui siègent au conseil des ministres. J’ai l’opportunité de servir l’Etat du Sénégal et mes concitoyens à ce niveau-là. D’abord c’est un privilège. L’autre chose, le suivi du Pse, c’est une grande école pour un jeune comme moi. C’est-à-dire vous touchez du doigt tous les jours les sujets économiques, les sujets sociaux, les réformes, etc. C’est une grande école », a-t-il confié à Mamoudou Ibra Kane.
Poursuivant, le ministre souligne que les gens pensent que le suivi du Pse est moins prestigieux, moins important que le ministère de l’Urbanisme. « Ce n’est pas le cas, parce que le suivi du Pse est un sujet très intéressant, très différent. Il y’a moins d’exposition médiatique mais aussi il y’a beaucoup de dialogues avec les acteurs sociaux et économiques. Ces dernières années nous avons travaillé sur la relance de l’industrie pharmaceutique, sur la mise en place de la filière sel, … C’est extraordinaire ce qui se passe dans certaines régions du Sénégal en terme de potentiel économique, en terme de développement, en terme de réalisation par des acteurs économiques que j’ignorais », a-t-il dit. Avant d’ajouter : « donc, le plus important c’est d’avoir conscience de la chance qu’on a de servir, d’avoir la confiance d’une autorité qui nous permet à ce niveau-là de pouvoir agir pour le développement du Sénégal ».
Maderpost / Emedia