La violence présente dans cette campagne électorale pour les législatives du 31 juillet prochain se sont signalées lundi soir à la Médina, dans les rangs de la majorité cette fois, après les incidents à Thiès, avec l’implication de cadres de l’APR dans ce qui ressemble à du sabotage, se désole-t-on du côté de proches de Seydou Guèye, principal organisateur du meeting après ceux de Bamba Fall, maire de la commune, et Cheikh Ahmed Tidiane Ba, directeur de la Caisse de dépôt et de consignation. LEGISLATIVES 2022 – “Quel intérêt Seydou Guèye a-t-il à dépenser des millions de francs CFA pour l’organisation d’un meeting ayant accueilli plus de 2000 personnes pour le faire capoter ensuite ? Cela n’a pas de sens”, s’indigne-t-on du côté de Seydou Guèye. Dans le cadre de la campagne électorale en vue des législatives, les responsables de la Médina organisent, tour à tour, des meetings, selon un protocole bien défini. Après le maire Bamba Fall et Cheikh Ba, il appartenait au coordonnateur de l’APR, en l’occurrence Seydou Guèye, d’organiser un grand meeting. Selon la presse en ligne, un protocole lié à la distribution du temps de parole serait à l’origine des affrontements. “Il (Seydou Guèye) n’avait pas à donner la parole à ce jeune du nom de Mohammed Bachir Diagne, après la prise de parole de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, ces deux ne s’entendant pas pour des questions politiques. C’est ainsi que les partisans du directeur de la CDC, ont refusé que ce jeune prenne la parole après leur leader”. Selon toujours la presse en ligne, le maire Bamba Fall, aurait tenu à clarifier à Seydou Guèye qu’il avait tort de violer le protocole qui a marché depuis le début de la campagne; ce qui serait à l’origine de la colère du coordonnateur de l’APR et ses partisans. Le camp de Seydou Guèye “reconnaIt l’erreur de protocole” et comprend “à la limite les protestations exprimées par Chekh Ba et ses proches”, mais tient à préciser que “cela ne valait pas la peine d’en arriver à la violence, surtout de la part de cadres qui doivent se placer au-dessus de la mêlée”. Mieux, il précise les raisons du courroux de Cheikh Ba.“C’est plutôt pour des questions de préséance que le camp de Cheikh Ba et lui-meme ont jugé de rang inférieur celui qui intervenait après lui. De ce point de vue, il y a beaucoup à dire si l’on considère les rangs protocolaires. Abdou Karim Fofana a parlé avant Cheikh Ba, si l’on s’en tient au rang, cela aurait dû être l’inverse. Il aurait dû le faire avant Fofana. C’est pareil pour les précédents meeting, Seydou Guèye a parlé avant, il aurait pu parler en dernier si l’on se réfère au rang protocolaire”. Le camp déplore que la principale information de cette rencontre ne soit pas mise en avant. “Notamment l’arrivée dans les rangs d’une femme leader de Bës du ñak démissionnaire de Yewwi Askan Wi” qui a parlé après Cheikh Ba. Il signale de plus que Seydou Guèye n’est pas candidat, comme il en était de même pour les locales. Le camp rappelle du reste que les partisans de Cheikh Ba ne sont pas à leurs premiers saccages. “C’était comme ça à l’investiture de la COJER en 2019, pour les dernières locales et hier lundi. La vérité est Cheikh Ba ne travaille pas pour le Président Macky Sall, il travaille pour lui-même.” Il s’en est suivi un désordre qui a fini en spectacles de jeu de pierres. Maderpost / Dakaractu]]>
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