La coalition AAR Sénégal composée de femmes et d’hommes s’est dite orientée vers le développement exclusif du Sénégal. Face à la presse ce jeudi, elle a fait la présentation de son contrat de Législature en vue des élections du 31 juillet 2022. Ainsi, à travers leur plateforme politique et électorale, les membres de cette coalition ont sollicité les suffrages des Sénégalais, pour pouvoir les représenter avec ‘’compétence et dignité’’ à l’Assemblée nationale. AAR SENEGAL – « Le Sénégal a connu plusieurs législatures, les unes plus laborieuses que les autres. Les unes plus inféodées au pouvoir exécutif que les autres. Le tout au détriment des populations mandantes. Or, notre système de démocratie représentative place le député au centre du jeu démocratique. (…). Mais que de faillites, de reniements, de démissions et de dénis », a déclaré le Dr Abdrahmane Diouf, l’un des leaders de ladite coalition. Selon lui, l’Assemblée nationale ne représente pas réellement les populations sénégalaises qui doutent de sa rationalité, de son efficacité et de sa volonté de redevabilité. « AAR Sénégal à apporter aujourd’hui une rupture sur la confection des listes, sur la rigueur d’obtenir le parrainage, nous avons apporté une rupture sur la façon de présenter une législature. Nous voulons une rupture si vous nous faites confiance, nous irons à l’Assemblée nationale. La coalition AAR Sénégal se propose de donner plus de consistance au rôle de député. (…). Depuis 1960 les habitants de ce pays ont beaucoup de connaissance, de savoir, mais jusque-là, le Sénégal ne peut pas décoller. Puisque les échecs sont nombreux, nous avons décidé de partir ensemble pour changer le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Nous de AAR Sénégal, avons décidé d’assumer notre positionnement pour offrir aux Sénégalais une alternative crédible ». Ce qui divise la plupart des coalitions Dr El Hadji Abdourahmane Diouf est revu sur la meilleure procédure de former une coalition. « Ce qui divise la plupart des coalitions, c’est parce qu’il commence leurs négociations par des questions les plus faciles. Dire unissons-nous pour faire une coalition ça, c’est très facile. Alors, au moment des débats sur les questions sérieuses, à savoir qui va diriger les listes, qui va au niveau départemental, comment faire les investitures, combien chacun doit donner ? Où-bien chacun doit amener combien de parrainages ? Arrivé à ce niveau, les problèmes commencent. Comme nous, nous avons cette expérience nous avons commencé par les questions les plus difficiles », dit-il. Poursuivant ses propos, il ajoute : « Nous avons discuté et au cours de cette discussion nous nous sommes tombés d’accord que le seul critère pour choisir notre tête de liste, c’est le consensus. Le juge Dème a dit très tôt qu’il va à Thiès, Thierno Bocoum a jugé nécessaire de céder la tête de liste nationale parce que, ce sont ses ainés qui sont là. Quant à Cheikh Omar Sy, il nous a dit, je suis votre imam, discuter entre vous ce que vous allez décider, je vais prier pour vous. Théodore Monteil a lui décider d’aller à Kaolack. Abdourahmane Diouf a dit Thierno Alassane Sall, tu es mon grand, je te laisse la liste nationale. Donc tout ça a été fait dans un bon esprit. C’est Thierno Alassane Sall qui est notre tête de liste nationale, le numéro 2 sur la liste national, c’est Rougyatou Sall, le n°3, c’est Abdrahmane Diouf, le N°4, c’est Marieme Soda Ndiaye, N°5 Thierno Bocoum, etc. ». Engagements pour les cinq années à venir Selon l’honorable député Théodore Chérif Monteil, ce présent contrat de législature contient quatorze réformes les phares. « Elles ne sont pas exhaustives. Elles sont destinées à garantir le succès de la quatorzième législature. C’est le 14/14, symbole numérique des quatorze réformes majeures pour une quatorzième législature de rupture. C’est notre serment ! Des engagements pour les cinq années à venir. Les mesures proposées prendront la forme de propositions de loi, dans la ligne des prérogatives dévolues aux députés. Certaines mesures peuvent donner l’impression d’être du ressort du pouvoir exécutif. Elles ne le sont pas. L’initiative de la loi appartient concurremment à l’Exécutif et au Législatif. L’élaboration des politiques publiques est donc du ressort des deux pouvoirs. Il s’y ajoute que l’obtention d’une majorité par l’opposition à l’Assemblée nationale entraîne la possibilité de formation d’un gouvernement de rupture et de la mise en œuvre des politiques publiques votées par les représentants du peuple. Dans tous les cas, les réformes sont portées par les députés que vous aurez élus », a-t-il expliqué. Maderpost / PressAfrik]]>
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