Une mission de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches s’est déplacée sur les lieux pour des besoins de constat et de prélèvement, suite à la présence de bancs de poissons morts sur les plages de la commune de Ndiebène Gandiol, près de Saint-Louis. PÊCHE – L’ouverture du barrage anti-sel de Diama serait la cause de ce phénomène. C’est l’avis de la mission de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches. « Cet évènement a entrainé une variation du PH de l’eau, l’a rendant basique », précise-t-elle dans un communiqué. Principalement, les poissons échoués sont constitués de mulets (mugil cephalus). Selon le capitaine Gomis, conservateur du Parc national de la langue de Barbarie, qui dirigeait la mission, les familles et les espèces aquatiques ont toutes des besoins spécifiques et variés en termes de qualité physico-chimique de l’eau. Par ailleurs, il estime qu’il s’agit d’un phénomène naturel. A l’en croire, ça arrive chaque année. Toutefois, la quantité de poissons juvéniles morts cette fois-ci est plus élevée que d’habitude. Après avoir procédé à la dissection de quelques individus, des techniciens ont décelé la présence de boue dans les bronchites des poissons. Ce qui contredit l’hypothèse de la présence de produits toxiques dangereux pour les populations riveraines, d’après les conclusions de la mission. Maderpost / Emedia ]]>
