L’artiste Cheikh Ndiguel Lô va sortir un nouvel album en milieu d’année. Il a une riche discographie avec plusi_eurs disques à son compte. L’auteur de « Ne La Thiass » (1996), « Bambay Gueej » (1999), « Lamp Fall » (2005), « Jamm » (2010), « Balbalou » (2015), discret ces dernières années, est en train de mettre la forme sur les dernières notes de sa production.
MUSIQUE – L’album, selon les rares indiscrétions de l’artiste, sortira en Angleterre avant d’être distribué au Sénégal et en Afrique. Cheikh Ndiguel Lô est surtout connu pour être musicalement assez méticuleux au point que les mélomanes attendent toujours avec une pointe d’impatience ses albums. L’album a été très bien travaillé, confie un de ses proches.
Pour rappel, Cheikh Ndiguel Lô est né en 1955 à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais. Il commence très jeune à jouer de la musique et à chanter. Il fut membre de l’orchestre Volta Jazz, un groupe qui joue aussi bien de la pop cubaine et congolaise que de la musique traditionnelle du Burkina Faso. En 2008, il enregistre la chanson « I Still Haven’t Found What I’m Looking For » du groupe rock U2 disponible sur l’album « In The Name Of Love : Africa Celebrates U2 », sorti en avril 2008. C’est en 1978 qu’il s’installe au Sénégal et est à l’aise aussi bien dans le mbalax recherché que le reggae et d’autres genres musicaux comme le soukouss. Cheikh Lô est de la confrérie baay fall, d’où son look qui le fait passer pour un rasta.
Maderpost / Emedia