Pourtant parmi les pays les plus touchés au monde, le Danemark s’est dit confiant pour l’avenir et a estimé la “fin de la pandémie dans deux mois”. “Omicron amène la fin de pandémie”. C’est une annonce qui a de quoi redonner de l’optimisme. CORONAVIRUS – Au Danemark, l’épidémiologiste en chef, Tyra Grove Kraus, s’est montrée très rassurante sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 qui touche le monde, notamment avec l’apparition du variant Omicron, plus contagieux. Comme le rapporte le Daily Mail, elle a ainsi affirmé, devant les caméras de télévision, la “fin de la pandémie dans deux mois“. Pour faire cette prédiction, elle se s’appuie sur une étude qui affirme que les risques d’hospitalisation liés à Omicron ne représentent que la moitié de ceux observés avec le variant Delta. L’épidémiologiste en chef espère que “l’infection commencera à s’atténuer“, dans les deux prochains mois “et que nous retrouverons notre vie normale“. Un discours qui semble très optimiste, alors que le Danemark est actuellement le pays dans le monde avec le plus de nouveaux cas de Covid-19 par rapport à sa population. La semaine dernière, ce nombre a ainsi atteint la moyenne record de 20.886 cas quotidiens sur sept jours. Une situation qui pourrait, selon Tyra Grove Krause, sonner la fin de l’épidémie avec une maladie plus contagieuse, mais moins grave. Le cap du 20 janvier “Omicron est là pour rester, a également précisé l’épidémiologiste en chef. Et il entraînera une propagation massive de l’infection au cours du mois à venir. Quand ce sera fini, nous serons dans une meilleure posture qu’avant“. Un signe positif pour le Danemark, mais également pour tous les autres pays du monde, dont la France. Comme au Danemark, les médecins de l’Hexagone constatent ainsi que, si le nombre de cas de Covid-19 flambe depuis l’apparition de Omicron, le nombre d’hospitalisations pour des cas graves ne suit pas la même courbe. Interrogé par Le Parisien, le professeur Bruno Mégarbane, chef de la réanimation médicale à l’hôpital Lariboisière à Paris, reste ainsi prudent, mais explique que “pas mal de données” laissent “penser que le variant est moins virulent“, avant d’avancer que des “données sud-africaines, anglaises et danoises” montrent que “le nouveau variant serait trois fois moins responsable d’hospitalisations. Et lorsqu’il y a hospitalisations, elles sont moins graves”. Pour étayer son propos, il prend en exemple son service où il n’a enregistré aucun patient Omicron en réanimation. À l’image des déclarations de l’épidémiologiste en chef danoise, Bruno Mégarbane appelle à rester prudent et à faire preuve de patience durant le mois de janvier, mais estime que “si le 20 janvier il ne s’est rien passé à l’hôpital, il ne se passera globalement rien”, s’appuyant sur le “décalage de dix à douze jours entre les contaminations et les admissions en réanimation“. Une donnée qui pourrait être une bonne nouvelle pour la France et le monde avec la prise de pouvoir d’un variant moins grave et permettant de continuer une vie normale, avec la protection vaccinale. Maderpost / Igfm ]]>
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