Invité du JDD, ce dimanche 16 octobre, le PCA de la Sen-Ter et Président de l’Alliance pour la paix et le développement (Apd), Thierno Lô revient sur la posture de Aminata Touré, concernant le troisième mandat. Selon lui, « si le président Macky Sall déposait une candidature au Conseil constitutionnel, si la candidature est validée, madame Aminata Touré va être d’accord, si elle est invalidée, elle sera d’accord. Elle ne pourra pas aller à l’encontre ».
THIERNO LO – « Madame Aminata Touré a abordé la question du 3e mandat. Elle a été Garde des Sceaux, Premier ministre. Il faut qu’elle accepte que seul le Conseil constitutionnel a le droit de validation, a défendu l’allié du président Macky Sall, devant le JDD, sur iRadio, repris par Emedia. C’est la posture d’homme d’État. Personne ne peut se prononcer à la place du Conseil constitutionnel. Parce qu’ils peuvent baver à longueur de journée, embarquer les constitutionnels. Seul le Conseil constitutionnel va décider. Elle peut être contre mais elle ne peut pas décider. »
Thierno Lô de poursuivre : « ma conviction profonde est que si le président Macky Sall déposait une candidature au Conseil constitutionnel, si la candidature est validée, madame Aminata Touré va être d’accord, si elle est invalidée, elle sera d’accord. Elle ne pourra pas aller à l’encontre», renseigne Emedia.
Il a soutenu, par conséquent, il ne doit pas y avoir de débat.
En revanche, le PCA de la Sen-Ter et Président de l’Alliance pour la paix et le développement (Apd) compte jouer les bons offices pour la ramener au bercail. Même s’il juge sa proposition de loi « discriminatoire » : « Elle n’a pas le droit de proposer une loi comme ça, a-t-il tranché. Parce qu’on peut être président de la République et avoir des frères qui ont travaillé et qui sont des Sénégalais comme tout le monde. Vous êtes dans une famille, vous avez quatre ou cinq frères qui ont fait de hautes études, vous, vous avez fait de la politique. Eux, ils sont allés faire de la production. Ils sont venus et ils ont le droit de servir leur pays. Parce que vous êtes président de la République, on va leur dire ‘’vous n’allez pas travailler pour votre pays’’. Cette loi peut être attaquée au niveau du Conseil constitutionnel ».
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