Chaque année, on compte plusieurs signalements de disparition qui débouchent, la plupart du temps, sur des affaires de fugue. Même s’il peut arriver que ces disparus soient retrouvés morts, des enquêtes sont menées par la police sénégalaise immédiatement après la déclaration.
DISPARITION – Il ne se passe plus une semaine sans que les réseaux sociaux ne relaient des cas de disparition de personnes selon nos confrères du journal l’Observateur. Rien qu’hier matin, une des plus célèbres pages Facebook dédiées au sujet, relate l’histoire d’une femme qui a disparu sur le chemin de la banque de Malika, dans la banlieue dakaroise. Bien que retrouvée en soirée, la police poursuit son enquête pour connaître les causes de la disparition. Parfois les cas de disparition ouverts peuvent mener à une instruction criminelle. C’est le cas du défunt taximan retrouvé mort dans un canal après avoir été déclaré disparu depuis plus de deux mois à Thiès.
Dans les cas de disparition, il n’est pas nécessaire de faire une plainte à la police, une simple déclaration fait l’affaire. L’urgence sera ensuite déterminée par les circonstances de la disparition. « L’ouverture d’une enquête se fait à titre de recherche d’informations », informe le commissaire à la retraite Cheikhna Keïta. Les forces de l’ordre collectent le maximum d’informations sur la supposée victime, sa famille, son existence, les derniers moments, ses voisins, son trajet, son lieu de travail…tout cela se fait assez rapidement dans l’enquête.
Selon les protocoles de sécurité, les premières heures d’une disparition sont cruciales. Un avis est immédiatement diffusé sur le plan national et international. Commissaire Keïta : « il y a tout un réseau de communication entre les différents services de police et de gendarmerie. » L’avis de disparition est envoyé dans tous les services concernés.
À commencer par les postes de police, les postes de gendarmerie, les commissariats de police, les services de renseignement généraux de la police nationale. Et les autres services spécialisés de la police judiciaire chargée de l’enquête qui centralise l’information. Il y a une brigade spécifiquement dédiée aux disparitions, au niveau de la police. La majeure partie se trouve à la brigade des mineurs et des mœurs.
Maderpost / Dakaractu