Au Zimbabwe, les infirmiers désertent de plus en plus les hôpitaux publics. Selon les statistiques du service de santé, la crise du Covid-19 et la suspension de certaines allocations ont poussé à l’exode 2.200 d’entre eux qui se sont retrouvés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Australie.
COVID-19 – Des agences facilitent dans ces pays l’intégration des professionnels de santé qui touchent 10 fois plus en terme de rémunération. Conséquences, les hôpitaux publics, sont quasi-désertés chaque jour. Ces départs massifs ont déjà été observés les deux années précédentes, touchant médecins, infirmiers et pharmaciens.
Parmi les établissements touchés le Sally Mugabe Hospital, la deuxième plus grande infirmerie de référence du pays, le Parirenyatwa Group of Hospitals, le Mpilo Hospital ou encore le Murambinda Hospital à Buhera.
Au Zimbabwe, une infirmière qualifiée reçoit en moyenne 33 000 ZW$ (376 USD). Les établissements privés versent entre 500 et 600 USD. Quand en Namibie, elles touchent environ 1 472 USD et 1 887 USD par mois en Afrique du Sud.
Pour endiguer la fuite des cerveaux, le gouvernement a promis des mesures d’accompagnement tels que l’aide aux logements sociaux, des primes de transport, l’octroi de véhicules de service, des repas gratuits et l’installation d’un réseau Wi-Fi dans les écoles dédiées aux professionnels de la santé.
866 écoles étaient connectées gratuitement à Internet dans tout le pays, tandis que 100 laboratoires ont été rénovés. 30 centres d’information communautaires ont également été créés.
Maderpost / Africanews